Cliquez ici >>> 🌂 mon lapin court partout comme un fou

Cest une guerre de factions. Chaque groupe est terrĂ© dans son quartier gĂ©nĂ©ral, se fait des ennemis comme des alliĂ©s. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir. La guerre est imminente chaque camp s'organise avec cette mĂȘme certitude pour la bataille. Liens rapides. account_balanceRĂšgles local_libraryContexte Cadeauxet produits officiels sur le thĂšme Mot Japonais Jaune DĂ©couvrez des t-shirts, posters, stickers, objets dĂ©co et autres produits du quotidien, personnalisĂ©s par des artistes indĂ©pendants du monde entier. Toutes les commandes sont prĂ©parĂ©es Ă  la demande et gĂ©nĂ©ralement expĂ©diĂ©es sous 24 heures dans le monde entier. Jevais faire semblant d'accepter de le prendre et je vais courir comme un dĂ©ratĂ© jusqu'Ă  la chambre de ma soeur pour lui donner. Il peut courir comme un dĂ©ratĂ©. Mais j'Ă©tais mauvais, le cou en arriĂšre, j'Ă©tais maigre et je courais comme un dĂ©ratĂ©. Oui, j'ai couru comme un dĂ©ratĂ© Ă  Tye House. Si je dis "go", tu cours comme un dĂ©ratĂ©. MichĂšleMoretti est une actrice française nĂ©e le 15 mars 1940 Ă  Paris.. Biographie. NĂ©e en 1940 Ă  Paris, au sein d'une famille militante, elle vend, petite, aprĂšs la guerre, le quotidien communiste L'HumanitĂ© sur les marchĂ©s. Elle commence un parcours d'actrice au théùtre au dĂ©but des annĂ©es 1960 et fait partie, avec Bulle Ogier, Pierre ClĂ©menti, Jean-Pierre Kalfon, Philippe CourtComme Un Lapin. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 4 lettres et commence par la lettre H. Les solutions pour COURT COMME UN LAPIN de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle. Site De Rencontre Gratuit En Suisse Romande. SommaireComprendre le comportement lapin dans la vie sauvage Le comportement du lapin au quotidien L’alimentation Le temps de repos Le jeu et les interactions sociales La toilette du lapin Le langage du lapin - comprendre les bruits que font les lapins Comprendre le langage corporel du lapin Comment communiquer avec votre lapin Utilisez votre voix pour communiquer avec votre lapin Adaptez votre comportement pour communiquer avec un lapin Questions-rĂ©ponses langage et comportement du lapin Est-ce que le lapin dort la nuit ? Comment savoir si mon lapin dort ? Pourquoi mon lapin me mord ? Est-ce que mon lapin m’aime ? Pourquoi mon lapin tape-t-il des pattes ? Je n’arrive pas Ă  porter mon lapin, pourquoi ? Comment savoir si mon lapin nain est heureux ? Est-ce que mon lapin aime les cĂąlins et les caresses? Comprendre le comportement lapin dans la vie sauvage Avant d’ĂȘtre votre petit animal de compagnie, le lapin est un animal sauvage. Alors, oui, suite Ă  de nombreux croisements, il n’a plus les caractĂ©ristiques principales du lapin de Garenne.🐰 Cependant certains traits de caractĂšres restent similaires et nous allons les dĂ©crypter ensemble. Cela vous aidera Ă  mieux comprendre votre lapin nain et Ă  mieux rĂ©agir Ă  son langage corporel. Dans la nature, les lapins sont des proies 😹 ils se font manger par des prĂ©dateurs comme les chats, les renards, les oiseaux, les humains
 Ils ont peu de moyens de dĂ©fense Ă  part la fuite et quelques griffures et morsures. C’est donc le groupe qui va les protĂ©ger. Les lapins sont des animaux grĂ©gaires, qui vivent Ă  plusieurs, grĂące au groupe, ils pourront plus facilement donner l’alerte en cas de danger et ont moins de chance de se faire attraper. Le langage corporel et le comportement du lapin dĂ©coulent donc de la vie en groupe, de la hiĂ©rarchie
Ces caractĂ©ristiques principales, on les retrouve chez le lapin nain. Ils aiment la vie en groupe, se sentent plus rassurĂ©s et moins stressĂ©s. đŸ„°Il va aussi avoir tendance Ă  cacher son Ă©tat de maladie, s’il n’est pas bien. En effet, dans la nature, c’est le plus faible qui se fait attaquer par les prĂ©dateurs. Il ne faut donc pas montrer qu’on est trop affaibli. Bon Ă  savoir Votre lapin n’est pas en forme, il ne mange pas, ne bouge pas, grince des dents
 Il montre qu’il est mal. C’est que votre lapin souffre dĂ©jĂ  beaucoup ! Les lapins ayant tendance Ă  cacher leur symptĂŽme, si vous les voyez, c’est que votre lapin souffre vraiment. đŸ€’ Direction le vĂ©tĂ©rinaire ! Le comportement du lapin au quotidien Durant la journĂ©e, votre lapin fait de nombreuses choses il bouge, mange, se nettoie, dort, joue avec ses compagnons, mange ses crottes
 Voici en quelques mots le comportement lapin au quotidien L’alimentation Il faut savoir que les lapins nains ont un systĂšme digestif qui a besoin d’ĂȘtre toujours en activitĂ©. Ils passent une grande partie de leur temps Ă  chercher et sĂ©lectionner leur nourriture, notamment du foin qui reprĂ©sente 70 Ă  80 % de leur alimentation. On considĂšre que les lapins passent plus de temps Ă  manger qu’à dormir, une dizaine d’heures en moyenne. La belle vie !😋 Le temps de repos Les lapins sont des animaux crĂ©pusculaires, c’est-Ă -dire qu’ils sont actifs le matin et le soir principalement. Le reste du temps, ils sont plus calmes. Le lapin dort autour de 8 heures par jour, ce qui reprĂ©sente 30 % de son temps. 😮 Mes lapins ont leur temps de repos l’aprĂšs-midi, ils dorment, se font cĂąliner
 Le jeu et les interactions sociales Les lapins sont des animaux dynamiques qui ont besoin d’éveil et de jeux. Ils aiment ĂȘtre Ă  plusieurs pour jouer et surtout faire des toilettes mutuelles. On compte autour de 4 heures par jour, 20 % de leur temps environ, Ă  jouer ou faire des bĂȘtises de notre point de vue d’humains. Mieux vaut prĂ©voir une multitude de jeux en tout genre pour Ă©viter les attaques sur vos affaires. 😈A ce sujet, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter mon guide des meilleurs jeux pour lapin, vous y trouverez plusieurs idĂ©es pour occuper votre lapin. La toilette du lapin La toilette approfondie, sĂ©lection des caecotrophes, fait partie de la vie des lapinous. La toilette se fait seul ou avec un compagnon dĂ©vouĂ©. Les lapins sont des animaux propres et passent du temps Ă  faire la toilette de leurs poils. Avec le temps et l’ñge, les lapinous peuvent avoir du mal Ă  faire leur toilette. Certaines maladies ou des dĂ©but d’arthrose peuvent rendre les mouvements compliquĂ©s, je te recommande de le faire suivre par un ostĂ©opathe lapin pour l’aider Ă  se libĂ©rer de ses mouvements. Le langage du lapin - comprendre les bruits que font les lapins On dit souvent que les lapins ne font pas de bruit, mais c’est faux. Les lapins sont capables de faire diffĂ©rents bruits, ils ont leur propre langage, mĂȘme s’il est vrai qu’ils restent discrets. Encore une fois, dans la nature, mieux vaut passer inaperçu et ne pas se faire repĂ©rer par les prĂ©dateurs. 🩊 Il arrive que certains lapins soient quasiment aphones » et n’émettent pas de bruit, d’autres sont plus loquaces et vont avoir tendance Ă  faire plus de sons. Voici les bruits les plus courants dans le langage lapin Taper de la patte arriĂšre Les lapins tapent souvent des pattes arriĂšre, cela Ă©met un bruit puissant, bref et sourd, gĂ©nĂ©ralement rĂ©pĂ©tĂ© “ boum – boum”. Ce bruit signifie que votre lapin a repĂ©rĂ© un danger et qu’il a peur. Il va alors taper des fesses pour alerter du danger. đŸ€š Cela peut ĂȘtre accompagnĂ© d’un gĂ©missement ou d’une fuite, en cas de grosse frayeur. Taper de la patte peut ĂȘtre Ă©galement un signe de mĂ©contentement, notamment si le repas n’est pas Ă  l’heure ou s’il se retrouve enfermĂ© dans son enclos.🙂Les grognements Lorsque votre lapin grogne, vous savez souvent ce que cela signifie. Le message est clair fous le camp, c’est Ă  moi ». Surtout si votre lapin accompagne sa gestuelle d’une attaque 😬 ou d’une intimidation il avance rapidement, tĂȘte en avant vers ce qui l’embĂȘte. Attention, cela peut ĂȘtre suivi d’une morsure ou d’une prise de catch avec les pattes avant.đŸ„ŠHonk honk Votre lapin vous tourne autour en faisant un bruit assez grave, comme un “honk honk”. C’est souvent signe d’excitation, plusieurs options, c’est l’heure du repas et votre lapin est content de manger. Alors ça va 😊. S’il le fait sans raison apparente, votre lapin est sĂ»rement tiraillĂ© par les hormones, mieux vaut prĂ©voir un rendez-vous pour castration ou stĂ©rilisation. ✂ Grincement de dents ou claquement de dents votre lapin claque des dents, mĂąchouille en Ă©mettant un petit bruit de claquement, cela a deux significations trĂšs diffĂ©rentes en fonction du contexte – Votre lapin est en train de se faire cĂąliner, il claque des dents, cela signifie qu’il est fan des caresses et qu’il adore vos calinous. ❀– Au contraire, votre lapin est prostrĂ©, ne mange pas, est en position “poule / loaf “ et claque des dents tout seul, c’est un signe de souffrance
 donc tout dĂ©pend du contexte.đŸ€·â€â™€ïžLes cris aigus et stridents c’est gĂ©nĂ©ralement trĂšs rare d’entendre son lapin crier ainsi, mais cela signifie que votre lapin a trĂšs peur ou trĂšs mal. C’est un cri d’alerte et de dĂ©tresse. Il peut arriver que certains lapins crient ainsi au vĂ©tĂ©rinaire ou s’ils se font surprendre par un prĂ©dateur.đŸ˜± Rassurez bien votre lapin aprĂšs un tel cri s’il n’y a pas ou plus de danger. Communiquer et comprendre son lapin passe aussi par l’analyse du comportement et du langage corporel lapin. Voici certains comportements que votre lapin nain peut ĂȘtre amenĂ© Ă  faire Votre lapin frotte son menton sur des objets Il marque simplement son territoire en ajoutant son odeur sur “ses” objets. đŸ„° Le menton possĂšde des glandes avec des odeurs que les autres lapins sentent, mais pas les humains. Ce langage corporel lapin est souvent accompagnĂ© des lĂ©chouilles sur l’objet en question. Binkies Votre lapin fait des bonds incontrĂŽlables, secoue la tĂȘte, semble carrĂ©ment dĂ©sarticulĂ© et fait parfois des demi-tours Ă  180°. Les bonds peuvent ĂȘtre plus ou moins impressionnants. C’est un signe de joie, comme un surplus d’énergie soudain. đŸ€ȘLes zoomies Les zoomies sont des sprints, de grandes accĂ©lĂ©rations brusques et incontrĂŽlĂ©es. Votre lapin court gĂ©nĂ©ralement en zig zag et s’accompagne de binkies. C’est un jeu, gĂ©nĂ©ralement cela ne dure pas plus de 10 minutes. Votre lapin est content, il est bien dans ses pattes, et l’exprime. Votre lapin vous fait la cour il tourne autour de vos jambes en rond ou en faisant un huit comme le chiffre. Ce comportement s’accompagne souvent de “honk honk”, c’est une sorte de parade, symbole d’une excitation importante. GĂ©nĂ©ralement, cela montre que votre lapin est tiraillĂ© par ses hormones et l’exprime Ă  sa façon. Mieux vaut prĂ©voir une castration ou stĂ©rilisation. Le pompon qui frĂ©tille Oui les lapins peuvent bouger leur petite queue. C’est un comportement bref et rapide, le pompon va de droite Ă  gauche rapidement, c’est synonyme d’excitation et de joie. Gratter le sol Votre lapin gratte le sol, un tapis, un canapĂ© ? Cela a plusieurs significations en fonction du contexte. – Votre lapin est contrariĂ© ou frustrĂ© Il est enfermĂ© dans sa cage, dans son enclos, ou une boite de transport, alors qu’il veut sortir. Il risque alors de gratter le sol et de mordre les barreaux de sa cage en signe de mĂ©contentement. Ne le rĂ©primandez pas, malheureusement cela ne servira pas Ă  grand-chose et augmentera sa frustration. đŸ˜„ Tentez plutĂŽt de trouver une solution pour qu’il oriente son intĂ©rĂȘt sur autre chose et qu’il rĂ©duise sa frustration.– Votre lapin aime un endroit une surface moelleuse, un canapĂ©, un coussin
 Votre lapin veut le “faire” Ă  son goĂ»t et le gratte avant de s’installer pour dormir, cela peut aussi aller de pair avec le “repassage”, bref il s’installe. attention aux petits pipis . Les lapins ont un besoin de gratter par instinct, pour faire leur terrier ou marquer leur territoire. Votre lapin est vexĂ© ou grincheux Il risque de partir en courant en jetant en arriĂšre ses pattes. Ce langage corporel est vraiment clair, il lance les pattes comme s’il avait de l’eau sur ses pattes arriĂšre. Cela signifie simplement que vous l’agacez. đŸ˜€Personnellement Yuzu fait ça lorsque je lui enlĂšve ses touffes de poils sur les fesses lors d’une mue
 ça l’embĂȘte ! đŸ€ŁLapin sur le qui-vive Votre lapin est sur ses pattes arriĂšre et bien droit ? Encore une fois deux significations possibles en fonction du contexte. – Il peut essayer d’attirer votre attention, il est droit dans votre direction.– Il cherche Ă  mieux comprendre son environnement ou Ă  repĂ©rer un danger. Il se met alors sur ses pattes arriĂšre pour mieux voir ou qui twerk Oui, oui vous avez bien lu ! Votre lapin a les fesses qui bougent lorsqu’il mange quelque chose, c’est que c’est “trop bon”. Ma petite Chouquette a des sortes de spasmes au niveau de l’arriĂšre-main lorsqu’elle mange un petit morceau de banane. 🍌 Bref, elle se rĂ©gale !Les flops Votre lapin se jette sur le cĂŽtĂ© et se met dans une adorable position de sieste. Ce comportement montre que votre lapin est vraiment relaxĂ©. Zen du pompon. On peut mĂȘme parfois penser qu’ils sont morts, mais c’est juste pour vous faire peur, leur petit nez bouge qui s’aplatit Votre lapin se fait tout petit, ventre plaquĂ© au sol, oreilles basses, les yeux grands ouverts ? Ce comportement se traduit par la peur d’un prĂ©dateur ou d’un Ă©ventuel danger. Comment communiquer avec votre lapin Maintenant que vous comprenez un peu mieux votre lapin et son langage corporel lapin, demandons-nous comment rĂ©pondre et communiquer avec lui en retour. Voici quelques conseils pour vous aider Utilisez votre voix pour communiquer avec votre lapin Les lapins sont capables de comprendre certains mots, mais aussi l’intonation de votre voix. N’hĂ©sitez pas Ă  insister au dĂ©but quand vous manifestez une Ă©motion forte joie, mĂ©contentement, danger, tendresse
 Aussi, les lapins sont capables de mĂ©moriser des sons assimilĂ©s Ă  des stimuli comme les chiens leur prĂ©nom, des petits tours, le rappel, clicker
 đŸ€“N’hĂ©sitez pas Ă  apprendre Ă  votre lapin des petits tours ou exercices et Ă  le rĂ©compenser avec des friandises. Aussi si votre lapin fait une bĂȘtise, n’hĂ©sitez pas Ă  dire “NON” d’un ton sec et ferme. Vous pouvez aussi accentuer votre message en tapant la main au sol. Attention, on ne frappe jamais son lapin ! L’intonation de votre voix peut directement affecter votre lapin, une voie douce et calme, plutĂŽt aiguĂ« permettra de rĂ©compenser ou calmer votre lapin. Au contraire, si vous devez le rĂ©primander mieux vaut une voix plus grave et sĂšche. 😉 Adaptez votre comportement pour communiquer avec un lapin Vous pouvez grĂące Ă  votre corps, Ă  votre gestuelle, Ă  votre langage corporel faire passer des messages Ă  votre lapin. Les lapins Ă©tant des proies, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas arriver du haut, et Ă©viter de prendre votre lapin par surprise. Poser votre main devant votre lapin Vous pouvez ainsi proposer des cĂąlins, votre lapin peut dans ce cas baisser la tĂȘte sous votre main pour obtenir des cĂąlins et des caresses. ❀C’est comme si vous Ă©tiez un autre les lapins sont des animaux territoriaux, certains lapins le sont plus que d’autres. Si vous touchez ou vous vous introduisez dans leur territoire, ils peuvent avoir des rĂ©actions de protection charge, grognement, morsure, boxe. 😡 Ce comportement est accentuĂ© si votre lapin n’est pas castrĂ© ou stĂ©rilisĂ©. Bon Ă  savoir Vous avez un nouveau lapinou et vous souhaitez lier une relation avec lui, lui montrer qu’il peut avoir confiance. Malheureusement, au dĂ©but, certains petits ont un peu peur, et restent dans leur coin, voir mĂȘme sont effrayĂ©s par les humains. En plus, il est difficile de savoir comment bien communiquer avec son lapin. La meilleure solution est de vous allonger au sol, Ă  proximitĂ© de lui, rĂ©guliĂšrement et tous les jours. Ne cherchez pas l’interaction avec lui, ne le forcez pas. prenez un livre et restez 15-20 minutes au sol. Au fil des jours, votre lapin gagnera en confiance et viendra vous voir par curiositĂ©, laissez le prendre confiance, vous pouvez progressivement lui parler, lui donner une friandise
 Jusqu’à ce qu’il n’ait plus peur. Questions-rĂ©ponses langage et comportement du lapin Est-ce que le lapin dort la nuit ? Les lapins sont des animaux crĂ©pusculaires, ils sont actifs le matin et le soir plus que la journĂ©e. Les lapins dorment gĂ©nĂ©ralement l’aprĂšs-midi, de 12 h Ă  17 h, c’est le moment des cĂąlins et du repos. AprĂšs, la journĂ©e est ponctuĂ©e de moments actifsvoir trĂšs actifs et de moments plus calmes. Les lapins ne dorment pas vraiment la nuit, certains sont plus actifs que d’autres. Ils peuvent faire des siestes, manger, jouer
 mais ils ne dorment pas Ă  poings fermĂ©s comme les humains. Comment savoir si mon lapin dort ? Un lapin qui dort a rarement les yeux fermĂ©s. Les lapins dorment gĂ©nĂ©ralement en position poule / loaf, ils forment une boule avec leur corps Les pattes pliĂ©es sous le corps bien au chaud đŸ„°. Certains dorment allongĂ©s ou en “flop” allongĂ© sur le cĂŽtĂ©. Les yeux sont mis clos ou un Ɠil ouvert un autre fermĂ©. Bref, ils dorment ou font une petite sieste. Pourquoi mon lapin me mord ? Comprendre son lapin n’est pas toujours Ă©vident. Si votre lapin vous mord, cela peut ĂȘtre dĂ» Ă  diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, 😕 mais il faut savoir que votre lapin ne vous mord pas par mĂ©chancetĂ© ou parce qu’il ne vous aime pas. A vous de trouver la raison et la solution Ă  ces morsures. Votre lapin est tiraillĂ© par ses hormones Si votre lapin n’est pas castrĂ© ou stĂ©rilisĂ©, ne cherchez pas plus loin. Les lapins sont territoriaux et leurs hormones en folie les mettent souvent dans l’inconfort. Ils ont tendance Ă  mordre beaucoup plus facilement. Prenez rendez-vous avec un vĂ©tĂ©rinaire NAC compĂ©tent pour opĂ©rer votre lapin ou votre lapine afin qu’il retrouve sa tranquillitĂ©. Votre lapin souffre Si votre lapin vous mord quand vous le caressez, c’est peut-ĂȘtre qu’il a mal quelque part. LĂ  aussi, une visite chez le vĂ©tĂ©rinaire permettra de faire le point sur la situation. Une situation en particulier peut avoir surpris votre lapin et il a eu peur. Certains lapins prennent la fuite, d’autres mordent. Si c’est une morsure occasionnelle et que vous avez pris votre lapin par surprise, ne cherchez pas plus loin, vous lui avez fait peur. Est-ce que mon lapin m’aime ? Les lapins apprĂ©cient la compagnie des humains, bien que certains soient plus ou moins cĂąlins. Pour que votre lapin vous aime, il faut d’abord qu’il ait confiance en vous 😊 accepte de prendre la nourriture dans votre main, accepte les caresses, n’ait pas peur de votre prĂ©sence
 Ensuite, pour savoir si votre lapin vous aime, il acceptera vos caresses, fermera ses yeux lors des cĂąlins, vous lĂ©chera en retour ou lĂ©chera vos vĂȘtements. Il viendra naturellement vers vous sans avoir peur. Pourquoi mon lapin tape-t-il des pattes ? Un lapin qui tape de la patte arriĂšre est un lapin qui est mĂ©content ou qui a peur. đŸ˜„ Un bruit Ă©trange, la prĂ©sence d’un chat, d’un chien ou d’un autre lapin peut l’affoler. Il va prĂ©venir en tapant de la patte. Aussi si votre lapin n’est pas content, il peut vous avertir en tapant des fesses repas en retard, enfermement
 Je n’arrive pas Ă  porter mon lapin, pourquoi ? Les lapins sont des animaux “proies”, dans la nature, ils se font attaquer et le portage n’est pas du tout naturel pour eux, cela leur Ă©voque gĂ©nĂ©ralement l’attaque d’un rapace. Si votre lapin se dĂ©bat, mieux vaut ne pas le porter sauf en cas exceptionnel chez le vĂ©tĂ©rinaire par exemple. Mieux vaut ne pas stresser votre lapin et le cĂąliner au sol pour gagner sa confiance. La lecture de cet article sur le comportement du lapin vous aidera Ă  en savoir plus. Comment savoir si mon lapin nain est heureux ? Vous aimez votre lapin nain, mais est-il heureux ? Voici quelques Ă©lĂ©ments pour savoir si votre lapin est heureux et Ă©panoui dans sa vie – RĂ©pondre Ă  ses besoins primaires Pour que votre lapin soit heureux, il faut que ses besoins essentiels soient remplis une alimentation saine et variĂ©e, un ou des copains castrĂ©s ou stĂ©rilisĂ©s, un habitat et des jeux adaptĂ©s creuser, sauter, courir, une bonne santé  Si votre lapin a un habitat qui rĂ©pond Ă  ses besoins, il y a de fortes chances qu’il soit heureux. Un lapin content et Ă©panoui a un langage corporel clair – Il est vif et dynamique Ă©videmment chaque lapin a sa personnalitĂ© mais vous devez sentir votre lapin bien dans ses pattes. – Il joue et a des moments de folie Votre lapin court, fait des sauts binkies, il a des moments d’énergies folles. C’est parfait ! Il peut s’exprimer et c’est important. – Il a confiance Votre lapin dort en confiance, s’allonge, fait des flops, dĂ©couvre son environnement
 Il est en confiance et va pouvoir gambader partout. Est-ce que mon lapin aime les cĂąlins et les caresses? Un lapin qui est en confiance et n’est pas forcĂ© Ă  ĂȘtre cĂąlinĂ©, apprĂ©ciera des moments de tendresse. Vous pouvez alors passer du temps Ă  caresser, masser, papouiller votre lapinou. Commencez par des cĂąlins sur la tĂȘte, gĂ©nĂ©ralement bien apprĂ©ciĂ©s, continuez sur le haut du dos. Vous pouvez masser la base des oreilles, la nuque, les joues. On Ă©vite de toucher les pattes et le pompon, mĂȘme si ça nous dĂ©mange. 😂 Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Court comme un lapin Bonjour Hookai a tendance a courir comme un lapin c'est a dire en lançant ses 2 pattes arrieres en meme temps. Il a 7 mois. Est ce normal? Merci bergamvio Renard futĂ© Messages 566 EnregistrĂ© le 05 mars 2008, 1027 VariĂ©tĂ©s Ă  la maison Tervueren GroenendaĂ«l Localisation VendĂ©e Re Court comme un lapin Message par bergamvio » 31 juil. 2013, 1102 aprĂšs les oreilles ...! vous lui cherchez tous les dĂ©fauts du monde Ă  ce pauvre chiot !! Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Re Court comme un lapin Message par » 31 juil. 2013, 1307 Je ne lui cherche pas de dĂ©fauts bien au contraire je veux quil soit en forme tout simplement. J'ai gardĂ© mon Groenendael plus de 16 ans j'ai peut ĂȘtre oubliĂ© comment se comporte un chiot.... Merci Hellie Renard futĂ© Messages 892 EnregistrĂ© le 28 aoĂ»t 2012, 1702 VariĂ©tĂ©s Ă  la maison Hellie, femelle GroenendaĂ«l Localisation 74, Haute-Savoie Re Court comme un lapin Message par Hellie » 31 juil. 2013, 2109 Oui ils courent comme ça petits! C'est trop marrant! Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Re Court comme un lapin Message par » 31 juil. 2013, 2210 Ils se sentent plus stables peut etre... kolina Compagnon fidĂšle Messages 390 EnregistrĂ© le 22 oct. 2006, 1357 VariĂ©tĂ©s Ă  la maison chien nu Chinois et Berger Belge Tervueren Localisation GenĂšve, Suisse romande Contact Re Court comme un lapin Message par kolina » 01 aoĂ»t 2013, 2211 Ici, j'ai le modĂšle "kangourou Jack" quand elle court de long en large le lon0g de la haie, dans le jardin ! Elle court comme une folle et arrivĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la barriĂšre, hop, saut de kangourou. Et dĂ©part au sprint dans l'autre sens et arrivĂ©e Ă  lautre extrĂ©mitĂ©, Ă  nouveau saut de kangourou. Mushu, chien nu Chinois nĂ© le Haska, BBT, lignĂ©e de travail, nĂ©e le Sheitan-Black Vieux loup Messages 2912 EnregistrĂ© le 12 aoĂ»t 2011, 1156 VariĂ©tĂ©s Ă  la maison groenendael et tervueren Localisation PyrĂ©nĂ©es-Orientales Re Court comme un lapin Message par Sheitan-Black » 02 aoĂ»t 2013, 2015 Wouah ! plus de 16 ans pour ton groenendael... ça veut bien dire que tu fais tout pour que ton chien soit heureux ! Bravo ! Ne t'inquiĂšte pas pour ton chiot... C'est normal... il est tout en vrac !!! Il est un peu comme nos adolescents humains... dĂ©guingandĂ©, comme un pantin dĂ©sarticulĂ© ! Il finira pas se structurer en grandissant !!! Le chien a toutes les vertus de l'homme sans les vices Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Re Court comme un lapin Message par » 17 aoĂ»t 2013, 1732 Oui ma groenendael 16 ans et 3 mois exactement. Merci pour vos reponses Trouver un beau sms bonne nuit romantique ou d’amitiĂ© Ă  envoyer Ă  une personne que l’on aime. Tendres messages bonne nuit et belles phrases pour souhaiter une bonne soirĂ©e ou simplement dire Bonsoir avec un message original. Belle image bonne nuit tendre et originale⇓ ModĂšles messages pour dire bonne nuit IdĂ©es sms de bonne nuit romantiqueModĂšles de Messages de bonne nuit AmitiĂ©Beau poĂšme bonne nuit Ă  tous⇒ Trouver Ă©galement tout au long de ces modĂšles de textes de belles images bonne nuit afin de souhaiter de bien dormir avec une image bonne nuit originale, tendre et pleine d’ bonne nuit messages romantiquesSouhaiter une bonne nuit avec amour et un beau message je t’aime plein de tendresse et de romantisme. Envoyer ces belles phrases d’amour Ă  une fille ou un garçon, Ă  une femme ou Ă  un homme, Ă  sa chĂ©rie ou son chĂ©ri.🌙Lui souhaiter une douce nuit avec tendresse Passe une douce nuit mon chĂ©riMon amour merveilleux,Ta journĂ©e a Ă©tĂ© bien chargĂ©e. Il te faut maintenant te reposer. Recharger tes batteries en passant une douce nuit pleine de beaux rĂȘves
Dors bien mon amour Je viens te rejoindre dans tes rĂȘves. Je t’aime mon ange !🌙 Sms bonne nuit chĂ©rieMa chĂ©rie si belle !A l’heure oĂč tu fermeras tes beaux yeux pour t’endormir Mon cƓur amoureux ne battra que pour ce beau voyage aux pays de tes rĂȘves Soit ressourçant et plein de le cƓur en paix En te rappelant que je t’aime d’éternitĂ© !Good night ma belle amoureuse !Mots d’amour bonne nuit bisous Je t’aime🌙 Message bonne nuit humour romantiqueMon cƓurLe marchant de sable me charge de te livrer une cargaison de bisous .Sachant que mon amour pour toi amplifie toute chose dans ma vie et dans mon cƓur, je vais te livrer une double cargaison de bisous et en bonus plusieurs palettes de cĂąlins nuit Ă  toi que j’aime plus que tout Gros Bisous🌙Fais de beaux rĂȘves je t’aime mon coeur Bonne soirĂ©e tendreMon petit lapin d’amourReçois ce joli message de tendresse Des mots d’amour envoyĂ©s comme une tendre message amoureux Ă  destination de ton coeur qui te souhaite de passer la plus douce des bien, je t’aime Ă  l’infini.🌙 Dire Bonne nuit Tu me manquesMa chĂ©rie qui s’endort Ă  cette heureTu es loin de mon coeur ce soir, Mais tu es si prĂ©sente dans mes pensĂ©es amoureuses. Comme chaque soir, je te souhaite la plus belle des nuits. Une nuit reposante faĂźte d’un sommeil lĂ©ger Pleine de beaux rĂȘves bien mon bĂ©bĂ© d’amour ! Avant de t’endormir souviens-toi combien je t’aime ! Tu me manques.🌙 Texto bonne nuit mon coeurMon hommeQuand mes paupiĂšres deviennent lourdes de sommeil, Je ferme mes yeux et tu apparaĂźs dans mes rĂȘves. Je vois ton visage, tes cheveux et ton beautĂ© de ta personne accompagne mon sommeil Et me fait passer une trĂšs bonne nuit d’ Ă  toi d’ĂȘtre dans ma vie Je pense Ă  toi jours et nuits
 Je t’aime mon mms bonne nuit je t’aime mon amour🌙 Court message bonne nuit Je t’aimeMessage d’amour de nuit A mon amour si joli 
Un petit message d’amour Ă©crit avant de m’endormir De doux mots d’amour offerts Ă  ton coeur si bon. Quand deux Ăąmes s’aiment comme nous nous aimons Rien ne peut leurs coeurs amoureux dĂ©sunir 
Repose-toi bien, que ton sommeil ne soit que plaisir
 MĂȘme quand tu dors, je suis avec toi !Bonne nuit Je t’aime trĂšs fort 
🌙 Fais de beaux rĂȘves mon amourMon amour, voici venue l’heure oĂč tu dois laisser reposer ton petit cƓur plein d’amour pour moi. Avant de t’endormir souviens-toi que je t’aime chaque jour et nuit que Dieu de beaux rĂȘves mon chĂ©ri que j’aime plus que tout au bisous je t’aime fort !🌙Lui dire je t’aime en fin de soirĂ©e et avant la nuit Souhaiter une douce nuit Ă  sa femmePetit mot d’amour avant de m’endormir A la princesse de mes nuits A la reine de mes joursMa copine, ma compagne, ma femme Mon Ăąme-sƓur, la raison de battre de mon Ă©pouse adorĂ©e si dĂ©licieuse que ton sommeil soit merveilleux Te savoir Ă©panouie et heureuse me rend ma tendresse merveilleuse Que partager ta vie est un cadeau du nuit, dors bien, je t’aime. Gros bisou de ton homme qui pense Ă  toi
⇒ IdĂ©e de sms pour souhaiter bonne nuit Ă  une fille qu’on drague🌙 Dire fais de beaux rĂȘves Ă  son mariMon Homme , Mon Mec Mon Roi Ă  moi toute seuleCe soir je ne dors pas, Mon coeur et ma tĂȘte sont pleins d’amour pour toi De belles pensĂ©es affectueuses me tiennent Ă©veillĂ©e Je rĂ©alise la chance que j’ai de t’avoir mon bĂ©bĂ©Ce soir toutes les Ă©toiles du ciel brillent plus fort Ce soir, mon Ăąme amoureuse s’envole au ciel des amoureux Tu fais de moi la plus heureuse des femmes Tu es mon cadeau de l’existence, mon trĂ©sorMerci pour tout mon chĂ©ri ! Je te souhaite de faire de beaux rĂȘves. Mon amour pour toi ne connait jamais de trĂȘveGros bisous tendres 
 Ton Ă©pouse qui pense Ă  toi 
🌙Des mots affectueux pour bien dormir Tendre message Ă  un homme – humourMots d’amour Ă  un garçon – petit copainMon gros bĂ©bĂ© d’amour Il est temps d’aller faire un gros dodo Un gros dodo pour ĂȘtre encore plus beauPour t’endormir pense Ă  moi Je suis ton doudou 
 Pour t’endormir rappelle toi Que je t’aime plus que tout !Good Nignt My Lover Mon petit lapin coquin Un mec merveilleux et dĂ©licieux Un formidable petit copainJe t’aime mon nounours chĂ©ri
🌙 Doux message Ă  une femme – MarrantMots d’amour Ă  une fille – petite copineMa belle petite fĂ©e chĂ©rie Il est temps d’aller au lit Faire un gros dos pour ĂȘtre encore plus belle Rejoindre MorphĂ©e, plonger dans un doux sommeilPour t’endormir pense Ă  moi Je suis ton doudou 
 Pour t’endormir rappelle toi Que je t’aime plus que tout !Good Nignt My Lover Ma petite lapine coquine Une fille merveilleuse et dĂ©licieuse Une formidable petite copineJe t’aime mon chou ! Je t’embrasse de partout 
 Ton mec amoureux 
Dire bonne nuit Ă  une personne que l’on aime🌙 Sms bonne soirĂ©e romantiqueQuand la nuit tombe en ce bas-monde Mon coeur amoureux pour toi gronde En ce dĂ©but de soirĂ©e J’ai la tĂȘte pleine de dĂ©licieuses pensĂ©es Des dĂ©sirs d’ĂȘtre avec toi De te serrer dans mes bras De vivre de beaux moments avec toi Aussi doux que le soie et pleins de et amoureuse nous sommes Un beau couple, un bonheur en somme ! Je t’aime plus que doux mon amour 
 Je t’aime ce soir et pour toujours 
Bonne soirĂ©e Ă  l’homme de ma vie ! Bonne soirĂ©e Ă  la femme de ma vie !⇒ ModĂšle de sms bonne nuit mignon Ă  envoyer avant de se coucherModĂšles de message bonne nuit amitiĂ©Souhaiter une bonne nuit Ă  mes amies et amis avec un message original. Ces messages d’amitiĂ© sont Ă©galement parfaits afin de souhaiter une bonne soirĂ©e Ă  ses amis ou passer un petit bonsoir amical.🌙Un peu d’humour et d’amitiĂ© avant de s’endormir☆ Sms bonne nuit amicalQuelques mots d’amitiĂ© envoyĂ©s Ă  un ami formidable Message affectueux pour te souhaiter une bonne la journĂ©e en te remerciant d’ĂȘtre un ami si soutenant Un vrai pote, un frĂšre Un compagnon de lumiĂšre 
Merci d’ĂȘtre la belle personne que tu es ! Merci d’ĂȘtre un ami de grande qualitĂ© 
Mon ami fidĂšle Que ton sommeil soit reposant Que ton repos soit ressourçant!Je t’embrasse amicalement. une amie qui t’apprĂ©cie vraiment 
🌙☆ sms bonne soirĂ©e humour – bonne nuit comiqueAu petit fĂȘtard que tu es Je souhaite une belle soirĂ©e Une soirĂ©e pas trop arrosĂ©e Au sinon gare Ă  la fessĂ©e de mĂ©mĂ© !Amuse-toi bien Mais n’oublie pas de te reposer
 Souviens-toi qu’il n’y a pas de plaisir dans l’excĂšs Alors soit heureux mais raisonnable passe une bonne soirĂ©e et une nuit formidable 
Message d’humour d’une amie pleine d’amour. Gros bisous Ă  toi !☆ sms bonne nuit drĂŽle – Message humourCe soir j’ai rendez-vous avec mon lit. On couche ensemble lolGood night mon pote !☆ sms bonne nuit humour – Message marrantCe n’est pas moi qui me couche trop tard
 C’est le petit matin qui se lĂšve trop tĂŽt
Fais de beaux rĂȘves ma pote !⇒ Dire bonsoir Ă  ses amis avec un sms drĂŽle et marrant🌙Un beau message amical avant de s’endormir☆ sms bonne nuit originalModĂšles de sms d’amitiĂ© pour souhaiter bonne nuit Ă  ses amis et amies. Une sĂ©lection des meilleurs sms de bonne nuit pour un ami ou une amie.☆ Avant de t’endormir mon amie, regarde par la fenĂȘtre de ta chambre. Tu verras dans le ciel 1000 Ă©toiles qui sont autant de baisers d’amitiĂ© que je t’envoie. Endors-toi le coeur en paix. Je t’aime d’amitiĂ© 
☆ Avant de t’endormir mon ami, regarde la lune. Elle est aussi douce et belle que l’amitiĂ© que je te porte. Dors le coeur en paix afin de reposer ta belle Ăąme.☆ Une journĂ©e vient de s’éteindre. Une nouvelle page du livre de notre existence vient d’ĂȘtre tournĂ©e. Il ne te reste plus qu’à te reposer afin d’en Ă©crire une nouvelle demain. Je te souhaite une excellente nuit habitĂ©e par de doux rĂȘves
☆ Je voulais terminer cette belle journĂ©e en souhaitant une bonne nuit Ă  une personne que j’aime
 VoilĂ  qui est fait je peux m’endormir le cƓur en paix. Gros bisous !🌙☆ Dire bonne nuit tendrementUn message de nuit trĂšs spĂ©cial !En piĂšce jointe de ce message d’amitiĂ© Je t’envoie un doux drap du bonheur Un oreiller moelleux plein de douceur Une couverture soyeuse pleine de chaleur Et toute la tendresse de mon cƓur !Je sais qu’avec tout cela Tu vas bien dormir !Je t’embrasse tendrement⇒ Belles formules de condolĂ©ances amicales Ă  envoyer Ă  un ami en deuil🌙Des mots amicaux pour un bon sommeil☆ ModĂšle message bonne nuit amitiĂ©A l’heure de m’endormir je pense Ă  toi mon amie Notre amitiĂ© est si belle et vraie 
 T’avoir comme amie me fait un bien fou. Ton respect et ton Ă©coute sont des cadeaux de la beaucoup de reconnaissance Je te souhaite une excellente nuit. Te couvre de bisous sur les 2 joues Afin que ton sommeil soit douxJe t’aime mon amie formidable ! Bon dodo Ă  toi 
 Et Ă  demain pour d’autres aventures amicales
Je t’embrasse tendrement🌙☆ Bonne nuit mes amis et amiesÀ mes amies À mes amiesPar ce sincĂšre message d’amitiĂ© parfumĂ© de tendresse Je souhaite une bonne nuit Ă  toutes mes amis et tous mes amis. Des mots affectueux qui leur souhaitent de bien dormir De voyager aux pays des rĂȘves et des ce voyage nocturne Vous ouvre les portes de la fortune. Qu’à votre rĂ©veil, vos cƓurs soient en Ă©veil Que la journĂ©e Ă  venir vous apporte 1000 nuit Ă  toutes et tous je vous aime d’amitiĂ© 
🌙☆ Sms bon dĂ©but de soirĂ©eAmies Amis Chers Compagnons de vie !La nuit vient de tomber Et c’est le dĂ©but de la soirĂ©e Une belle occasion de se retrouver Et de se ressourcer aux puits de l’amitiĂ©A chacune et chacun Je souhaite un bon dĂ©but de soirĂ©e Une bonne soirĂ©e servie comme une entrĂ©e Pour que la nuit Ă  venir soit un dĂ©licieux dessert!Bonne dĂ©tente Ă  vous ! Que votre sommeil soit doux 
 Recevez mes tendres mots d’amitiĂ©s sincĂšresJe vous embrasse toutes et tous Et vous souhaite une agrĂ©able soirĂ©e 
Beau poĂšme pour souhaiter une bonne nuit en poĂ©sie Ă  tous ses amis, Ă  ses enfants ou ses parents; Un PoĂ©sie bonne nuit pleine de douceur et de tendresse.☆☆ PoĂšme nuit douce et Ă©toilĂ©e ☆☆Par ce tendre poĂšme amical Je veux vous souhaiter une agrĂ©able nuit Que votre sommeil soit un rĂ©gal Que votre repos soit doux et sans soucisPar ce poĂšme de bonne nuit plein de tendresse Je vous souhaite de dormir le cƓur en paix DĂ©tendez-vous, oublier le stress La vie n’est que recommencement, tout reste Ă  inventerQue votre sommeil soit profond et rĂ©parateur Qu’il vous prĂ©pare Ă  une nouvelle journĂ©e de bonheur Que vos rĂȘves les plus beaux deviennent rĂ©alitĂ© Gardez l’espoir
 L’existence est un Ă©ternel Ă©tĂ©Que cauchemars et insomnie S’éloignent de vos nuits Prenez conscience du bonheur d’ĂȘtre en vie Oubliez l’insignifiant et ce qui vous fait soucisMes amis, retrouvez votre Ăąme d’enfant pour dormir comme un bĂ©bĂ©. Mes amis, soyez sereins et confiants pour trouver le sommeil ce tendre poĂšme amical Je veux vous souhaiter une agrĂ©able nuit Que votre sommeil soit un rĂ©gal Que votre repos soit doux et sans soucisBonne nuit Ă  tous ceux que j’aime Ma famille, mes parents, mes frĂšres et mes soeurs Mon amour, mes amis et toutes mes Ăąmes soeurs Soyez bercĂ©s par les vers de ce doux poĂšme
Je vous aime infiniment.⇒ Envoyer un sms bonne journĂ©e original Ă  ses amis et aux personnes que l’on aime et une belle citation encouragement soutien afin de leur donner du courage. Fou comme un lapin Par Joy Sorman On longe un imposant mur d’enceinte, une barriĂšre se lĂšve, on passe une grille, puis c’est un sas vitrĂ©, on est maintenant dans un parc que dĂ©limitent des rangĂ©es de platanes, des allĂ©es bitumĂ©es, on marche encore, des silhouettes fument sur un banc, un lointain crachin sonore s’échappe d’un portable, on laisse derriĂšre soi le salon de coiffure, la blanchisserie, la cafĂ©tĂ©ria, l’aumĂŽnerie, la salle de sport, le local syndical, l’atelier d’ergothĂ©rapie, et tout au bout se dresse le pavillon 4B, son jardinet, sa clĂŽture, ses doubles fenĂȘtres occultĂ©es et sa lourde porte mĂ©tallique qui ouvre sur un couloir d’hĂŽpital. Une porte et un couloir, ces deux Ă©lĂ©ments signalent immĂ©diatement l’institution. Je comprendrai plus tard leur importance dans le couloir, d’abord, on fait les cent pas, on racle le sol, des allers-retours pour desserrer l’étau de la maladie, on s’immobilise aussi, on stagne, on squatte. Pendant que d’autres, dans ce mĂȘme couloir, surveillent, font des rondes. Puis la porte, qu’on ferme Ă  clĂ©, qu’on claque, devant laquelle on patiente, contre laquelle on s’acharne, on tambourine, on cogne, avec son poing ou sa tĂȘte, qu’on veut Ă  tout prix ouvrir, Ă  tout prix fermer. Qui Ă  la fois protĂšge et enferme – certains Ă©touffent de la voir close, d’autres paniquent de la voir ouverte, sur l’hostilitĂ© du monde extĂ©rieur. Ici, ce qui frappe d’emblĂ©e quand on y entre pour la premiĂšre fois c’est l’odeur, elle flotte en nappes Ă©paisses, une odeur de collectivitĂ© et de macĂ©ration, de chou bouilli et de dĂ©tergent, de sauce refroidie et d’inquiĂ©tude, Ăącre, insistante – une odeur d’enfermement. La chaleur aussi, Ă©touffante, peut-ĂȘtre parce que ceux qui vivent lĂ  se tiennent quasi immobiles, alors on pousse les radiateurs Ă  fond, on tĂąche de maintenir la tempĂ©rature des corps ankylosĂ©s Ă  37 degrĂ©s. Maintenant le regard panote et s’arrĂȘte sur une enfilade de portes aux lucarnes opaques, un faux plafond rĂ©sistant Ă  l’incendie, des spots encastrĂ©s, une lumiĂšre sans contrastes, une plante verte qui a l’air fausse, on ne sait pas. Je reconnais une mĂ©lodie de Bob Marley, elle vient du fond du corridor, la derniĂšre porte est entrouverte, je vois bientĂŽt dĂ©passer un pied nu et potelĂ© de femme, qui n’ira pas plus loin, et dont la fixitĂ© m’impressionne – un pied menaçant, rĂ©probateur, ironique ; je n’imaginais pas qu’un pied puisse ĂȘtre aussi expressif. Plus loin, un homme en survĂȘtement marine floquĂ© du logo de l’hĂŽpital tourne lentement en rond, ne rend ni bonjour ni sourire ; il dĂ©ambule, est-ce que dĂ©ambuler apaise ou ralentit la folle activitĂ© de son cerveau ? VoilĂ  une premiĂšre impression. La seconde ce sont des figures enrayĂ©es, aux gestes suspendus ou hachĂ©s, des chaussons qui glissent, des voix pĂąteuses, des Ă©locutions empĂȘchĂ©es, des mots heurtĂ©s, des ventres Ă  la proue ou creusĂ©s, des bouches abĂźmĂ©es, salivantes, des corps trop secs ou trop lourds, voĂ»tĂ©s, Ă©paissis par les mĂ©dicaments, des regards fuyants, torves ou plantĂ©s comme des flĂšches empoisonnĂ©es, des faciĂšs figĂ©s par la chimie, des mains mangĂ©es, et une infirmiĂšre qui arrache les mauvaises herbes du jardin, soigne les trois roses et l’unique tulipe. Il y aura d’abord l’impossibilitĂ© de voir autre chose, puis il y aura une multitude d’impressions, plus contrastĂ©es, plus subtiles, plus riches, encore plus sinistres et beaucoup plus joyeuses. Et surtout il y aura Franck. Franck est bien connu au pavillon 4B, il y fait des sĂ©jours rĂ©guliers depuis plus de 20 ans, de l’appartement de sa mĂšre au centre de crise, de l’hĂŽpital de jour au foyer d’accueil mĂ©dicalisĂ©, puis retour Ă  la case dĂ©part, en service fermĂ©. Il a 40 ans, on me dit qu’il est schizophrĂšne chronique et la premiĂšre fois que je le rencontre il vient de passer un mois en chambre d’isolement, il en est sorti une heure plus tĂŽt. J’aime immĂ©diatement son allure christique – cheveux aux Ă©paules, bras Ă©cartĂ©s pour saluer, pieds nus, ongles dĂ©mesurĂ©ment longs, regard franc qui enveloppe les choses et les hommes dans une mĂȘme douceur, gestes ralentis sous l’effet des mĂ©dicaments, de l’isolement et de la contention, et peut-ĂȘtre aussi d’une infinie prĂ©caution. On ne lui a pas rendu ses chaussures de peur qu’il s’enfuie, et il porte encore son pyjama anti-suicide de papier bleu. Je suis frappĂ©e par ce vĂȘtement qui n’en est pas un, qui n’habille aucun corps, couvre Ă  peine – Franck est comme nu, c’est ainsi que je le vois. J’apprendrai bientĂŽt que le pyjama est un rouage essentiel de l’hĂŽpital psychiatrique. On est internĂ© Ă  la demande d’un tiers ou sur dĂ©cision du reprĂ©sentant de l’État, on est rĂ©calcitrant, on proteste alors on est dĂ©shabillĂ©, dĂ©pouillĂ© de sa vie d’avant, de sa vie dehors, de son enveloppe, et mis en pyjama, couvert de la tenue de l’institution, livrĂ© Ă  elle. Le pyjama signale une rupture, signale la maladie, signale ou plus souvent impose le consentement au soin, l’entrĂ©e dans la psychiatrie, signale que tout change Ă  cet instant oĂč l’on enfile le vĂȘtement bleu ciel anonyme, le mĂȘme pour tous, signale le lit, la position allongĂ©e, le sommeil et aussi l’insomnie, la faiblesse, l’abandon, la rĂ©gression. AprĂšs le pyjama il y aura le survĂȘtement de l’hĂŽpital, pratique, ample, qui marque une Ă©volution, un progrĂšs, un petit pas vers la rĂ©appropriation de son apparence, un pas de la nuit vers le jour, de l’apathie vers l’activitĂ©. Puis un matin on vous dit que vous allez mieux, vous rĂ©cupĂ©rez vos vĂȘtements, vous vous habillez, la sortie est peut-ĂȘtre proche. Mais certains ne veulent pas quitter l’iconique pyjama, on leur rend leur jean, leur chemise, et ils veulent rester en pyjama, de peur qu’on les chasse ou qu’on les transfĂšre, ils se sentent bien trop friables, bien trop inquiets pour sortir, il n’y a rien pour eux dehors, cela leur va d’ĂȘtre ici, ils se sont habituĂ©s Ă  la nourriture et prendraient trĂšs mal qu’on veuille se dĂ©barrasser d’eux. Les paroles rassurantes et les promesses n’y font rien, alors parfois ils lacĂšrent, dĂ©chirent ou souillent leurs vĂȘtements afin qu’on leur rende le fameux pyjama Ă  boutons pression, ou la chemise de nuit Ă  fleurs mauves et jaunes, pour les femmes que le bleu douteux de l’hĂŽpital rebute. Franck, lui, a hĂąte de rĂ©cupĂ©rer son sweat Ă  tĂȘte de loup, son jean blanc trouĂ© aux genoux et ses pendentifs tribaux. Franck a enfilĂ© une polaire sur le pyjama en papier crĂ©pon, une paire de claquettes de piscine, propose de s’asseoir dans la salle tĂ©lĂ©, et raconte volontiers en iso, la premiĂšre semaine on croit qu’on va mourir, et puis on s’habitue, ça va. Et comment on occupe ces longues journĂ©es enfermĂ©es ? Je me fais des dĂ©lires cosmiques, vous savez je suis schizo et parano au dernier stade. C’est quoi le dernier stade ? Est-ce qu’il n’y a pas toujours un stade au dessus, qu’on n’imaginait mĂȘme pas ? Le stade encore au-dessus, le stade ultime, c’est moi en objet cĂ©leste aspirĂ©, englouti et dissous dans un trou noir. Puis Franck raconte une vie de peine et de violence sur un ton Ă©quanime petit j’étais dyslexique et mon pĂšre me tabassait ; comme il Ă©tait mĂ©decin, il savait exactement oĂč taper pour que cela laisse le moins de traces possibles. Il me cognait pour un oui ou pour un non, parce que j’avais utilisĂ© trop de papier toilette. Ma mĂšre buvait, deux bouteilles de porto par jour, ça peut vous paraĂźtre beaucoup mais dans son village c’était la norme, la dose habituelle, tout le monde buvait ça. La derniĂšre fois que mon pĂšre m’a frappĂ© j’avais 13 ans et c’était un 14 juillet, le sang a giclĂ©, je me suis rebellĂ©, j’étais devenu grand et fort, j’ai eu le dessus. Mais je n’ai jamais dĂ©noncĂ© mon pĂšre, j’ai toujours gardĂ© ça pour moi, je ne voulais pas qu’on m’envoie Ă  la Ddass. D’ailleurs, je ne lui en veux pas, j’ai juste parfois un peu de rancƓur, il vient me voir Ă  l’hĂŽpital, il m’apporte des clopes ; j’aime mes parents c’est comme ça, on ne peut pas m’enlever cet amour. VoilĂ , aprĂšs cette mauvaise pĂ©riode, j’ai passĂ© un CAP paysagiste jardinier, j’étais trĂšs bon en taille d’ifs, j’ai travaillĂ© quelque temps au service espaces verts et ça m’a lassĂ©, alors je me suis dit pourquoi pas chasseur alpin, mais la semaine prĂ©cĂ©dant l’examen je ne dormais pas, je fumais du shit en regardant la tĂ©lĂ©, j’ai pĂ©tĂ© les plombs et tout ça s’est terminĂ© Ă  l’HP, j’avais 19 ans, c’était mon premier sĂ©jour. J’y suis restĂ© deux ans. Quand je suis sorti j’ai rencontrĂ© une fille, je ne travaillais pas, j’étais asocial de toutes façons, alors je me suis installĂ© chez elle. On Ă©tait bien, je lui cuisinais des pĂątes Ă  la carbonara, des cuisses de grenouille et du rosbif, et on est mĂȘme descendus Ă  Cannes en vacances. Ma copine Ă©tait nympho mais je m’en foutais. Ça a tenu comme ça plusieurs annĂ©es et un jour, Ă  nouveau, j’ai fumĂ© trop de shit, mes yeux sont partis Ă  l’arriĂšre de ma tĂȘte, ils se sont collĂ©s au fond de mon crĂąne et ils me regardaient, ils me surveillaient, c’était insupportable. J’avais trop de dĂ©lires en moi, et aussi le cadavre d’un jumeau que j’avais avalĂ© dans le ventre de ma mĂšre parce que j’étais le plus fort des deux, le plus volontaire. Trop de dĂ©lires en moi et des morceaux de moi qui s’éparpillaient, mon estomac qui disparaissait, mon ventre qui devenait creux, trouĂ©. Il va mieux maintenant, touche, regarde comme il est bien bombĂ©. Trop de dĂ©lires en moi et un ectoplasme qui m’espionnait, me suivait partout en silence, glissait sur les murs, le plafond, le sol. Tellement de dĂ©lires en moi qu’il paraĂźt que j’ai agressĂ© un patient en arrivant, parce qu’il marchait avec mes jambes, il m’avait volĂ© mes jambes ce bĂątard. Franck marque une pause, rapproche sa chaise qui racle le carrelage, vĂ©rifie d’un coup d’Ɠil que personne ne nous Ă©pie, se penche Ă  mon oreille, me le rĂ©vĂšle comme le plus prĂ©cieux des secrets, et je le reçois comme une grĂące tu sais, Ă  un moment j’étais tellement pur que je m’allonge dans l’herbe et plein de marguerites se mettent Ă  pousser autour de moi. Franck a les yeux luisants, j’ai peur qu’il se mette Ă  pleurer, c’est qu’il a vu la beautĂ© de trĂšs prĂšs. Plus tard il me confiera un autre merveilleux secret, une dĂ©couverte jamais rĂ©vĂ©lĂ©e tant elle bouleverserait l’ordre du monde, l’ordre des sexes ; il m’apprend qu’on a dĂ©couvert la premiĂšre sirĂšne mĂąle Ă©chouĂ©e sur une cĂŽte californienne. Sait-il seulement que les sirĂšnes sont la folie des marins ? Que leurs chants seraient aujourd’hui qualifiĂ©s d’hallucinations intrapsychiques ou acoustico-verbales ? Lors d’une prĂ©cĂ©dente hospitalisation Franck a trouvĂ© un hĂ©risson dans le parc de l’hĂŽpital, sous un banc, en boule au milieu d’un amas de canettes Ă©crasĂ©es et de mĂ©gots. Il avait l’air mal en point, Franck l’a dĂ©posĂ© dans le creux de sa main, a serrĂ© jusqu’à saigner, a glissĂ© l’animal dans la poche de son blouson et l’a ramenĂ© au pavillon 4B. Il le nourrira des reliquats de ses dĂ©jeuners en barquette, le cachera dans le faux plafond de sa chambre, l’utilisera pour ses cĂ©rĂ©monies vaudou. Quand Franck le contemplatif n’est pas Ă  l’hĂŽpital, ni chez sa mĂšre, ni chez une fille, il est au zoo ; il y a trouvĂ© demeure, parmi les grands singes, les fĂ©lins et les serpents, il y a trouvĂ© protection et apaisement, matiĂšre Ă  rĂȘverie, Ă  dĂ©lires mystiques s’il a un peu fumĂ©, il y a trouvĂ© de quoi s’oublier et devenir animal, se fondre dans les bĂȘtes, surtout quand les humains sont trop effrayants avec leurs mots d’ordre, leurs certificats mĂ©dicaux et leurs seringues Ă  injection retard. Quand le fardeau d’ĂȘtre nĂ© homme est vraiment trop lourd, quand il apparaĂźt avec certitude Ă  Franck qu’ĂȘtre humain n’est pas un avantage mais plutĂŽt une malĂ©diction, il ne reste plus qu’à fraterniser avec l’orang-outan de BornĂ©o, s’abĂźmer dans les reflets de son pelage roux, se dissoudre dans ses pupilles noires, s’enfuir agrippĂ© Ă  son large dos, Ă©couter la musique de ses borborygmes, respirer l’humus de sa cage, le terreau que Franck aimerait tant se reconstituer, couche aprĂšs couche, lentement dĂ©posĂ©es, sĂ©dimentĂ©es ; Franck qui se dĂ©crit comme une herbe folle arrachĂ©e Ă  la va-vite, du chiendent Ă  Ă©radiquer – sous ses pieds c’est friable, c’est instable, de la mauvaise terre, sĂšche et caillouteuse. EnfermĂ© Ă  l’hĂŽpital, Franck a la nostalgie des bĂȘtes, et c’est vrai que La chambre d’isolement et la cellule, la cage, on y pense. Le silence, l’arrachement, l’exclusion, on y pense. L’étrangetĂ©, l’indĂ©chiffrable, on y pense. L’ennui, la mĂ©lancolie, le lointain, on y pense. Le dĂ©nuement, on y pense. La fascination, on y pense. Le miroir, on y pense. La manipulation du vivant, on y pense. Les pattes Ă©jointĂ©es pour qu’ils ne s’échappent pas, on y pense. L’empathie, la protection de qui est menacĂ© on y pense aussi, on aimerait y penser davantage. Pendant deux semaines, chaque soir, Franck libĂšre le hĂ©risson de sa cachette, lui donne quelques pelures, de l’Ɠuf dur Ă©crasĂ© au fond de sa poche, gratte affectueusement son ventre rosĂ© puis installe l’animal terrorisĂ© sur la table de nuit, dispose en cercle quelques pierres, turquoise, jade et quartz, et rĂ©cite la kabbale. Franck Ă©tudie aussi la numĂ©rologie et m’apprend que si on Ăąnonne 888 en boucle on rajeunit, que si on rĂ©pĂšte tao » pendant 3 heures allongĂ© sur son lit on entre immanquablement en transe. Franck est un chamane, il a dissimulĂ© en divers recoins de la chambre les objets nĂ©cessaires Ă  ses cĂ©rĂ©monies. Il opĂšre la nuit, avec quelques bougies, le briquet volĂ© Ă  une aide-soignante, un pendentif scarabĂ©e, une bague de templier, un petit bouddha en pierre de lune – autant de trĂ©sors qui ont miraculeusement Ă©chappĂ© Ă  la fouille. La petite enceinte reliĂ©e Ă  son portable diffuse de la trance Goa en sourdine. Au mur il a Ă©pinglĂ© les dizaines de dessins rĂ©alisĂ©s en ergothĂ©rapie, mandalas multicolores, dragons et fleurs vĂ©nĂ©neuses. En ergo, on incite Franck Ă  dessiner, pour favoriser sa concentration, plutĂŽt qu’à sculpter, une activitĂ© plus hachĂ©e, plus morcelĂ©e, qui convient moins Ă  son tempĂ©rament versatile. Lors d’un prĂ©cĂ©dent sĂ©jour, Franck a pourtant sculptĂ© son sexe, une magnifique cĂ©ramique rose dressĂ©e, il dit que c’est son sexe d’avant, avant d’entrer Ă  l’hĂŽpital, avant qu’on tue sa libido avec les traitements, il ajoute qu’il compte bien retrouver son vĂ©ritable sexe en sortant d’ici. D’ailleurs il a le projet d’épouser une sorciĂšre, une sorciĂšre sans famille, sans descendance ni ascendance, qui manie les pouvoirs du feu et de l’eau, rĂšgne sur les serpents et les araignĂ©es, une guĂ©risseuse qui soigne avec des plantes, la belladone et le perce-neige. En attendant, Franck pratique le vaudou et la magie blanche, celle qui Ɠuvre pour le bien, et avec un hĂ©risson c’est encore mieux. Mais au bout de deux semaines Ă  vivre dans un faux plafond nourri d’écorces d’orange et de trognons de pommes, la pauvre bĂȘte est morte. Franck l’a laissĂ©e pourrir et se dessĂ©cher quelques jours, puis l’a dĂ©posĂ©e devant la porte du psychologue pour lui jeter le mauvais Ɠil. Je demande Ă  Franck pourquoi il a passĂ© un mois en chambre d’isolement. Je me suis enfui, les infirmiers m’ont coursĂ©, je me suis cachĂ© dans une poubelle, je voulais seulement prendre mes 500 euros Ă  la banque et revenir, mais j’ai achetĂ© du shit, je me suis envoyĂ© un whisky Ă  11 euros au comptoir, j’étais dĂ©foncĂ©, je me suis Ă©croulĂ©, je me suis fait dĂ©pouiller, les flics m’ont ramenĂ©, ça n’a pas durĂ© longtemps cette petite promenade. La vĂ©ritĂ© c’est que j’ai fuguĂ© pour me faire tatouer, le Christ et Marie sur le bras gauche, c’est pour ça que j’avais besoin des 500 euros. Pour me calmer, me punir plutĂŽt, on m’a mis d’office en iso. Mais parfois, quand je me fais trop peur, c’est moi qui rĂ©clame l’isolement. Quand je suis en dĂ©lire, que je regarde intensĂ©ment le ciel et que je vois une multitude de points lumineux mobiles, comme des fĂ©es. Ou quand je sens que j’ai le sexe tout mitĂ©. Et surtout quand je sens que je deviens loup-garou. Je vais apprendre que Franck est en SDRE, soins sans consentement sur dĂ©cision d’un reprĂ©sentant de l’État, pour violences. Qu’il a poignardĂ© le chien de sa mĂšre. Pourtant Franck raconte que c’est lui qui est dĂ©jĂ  mort 10 fois, poignardĂ© dans la rue par des passants, puis ressuscitĂ© – en rĂ©alitĂ© il ne dit pas je ressuscite, il dit je revis, et cela fait une grande diffĂ©rence, cela signifie que la vie est tapie en lui, qu’elle ne tombe pas du ciel, qu’elle n’est pas une grĂące ou un miracle, mais une ressource. Franck me raconte le loup-garou blotti dans ses intestins, m’assure que s’il ne prend plus ses mĂ©dicaments il redevient la bĂȘte, le fameux lycanthrope, que la conversion est immĂ©diate. Mais la malĂ©diction n’est pas tant d’ĂȘtre loup-garou que d’endosser cette apparence effrayante quand ses pensĂ©es sont pures et son cƓur plein de bontĂ©. Franck, le tendre monstre, se dĂ©sole de faire peur aux passagers du mĂ©tro alors que sa transformation n’a pour objet que d’absorber les ondes nĂ©gatives qui polluent les alentours. Mais comment ĂȘtre compris quand l’expression de mon visage ne coĂŻncide pas avec la vĂ©ritĂ© de mes intentions ? Franck propose de me montrer sa face de loup-garou, un simulacre de mĂ©tamorphose, pour que je comprenne, que je fasse l’expĂ©rience de la peur. En un Ă©clair il change d’expression, ses yeux fixes exorbitĂ©s, il se met Ă  trembler de tout son corps, crispe sa mĂąchoire, retrousse ses babines, sort les crocs, serre les dents Ă  s’en faire pĂ©ter l’émail, souffle, crache, et cela dure, je baisse les yeux, il insiste, sa veine temporale palpite, le rouge monte au front, je n’ai pas peur, peut-ĂȘtre parce que je suis Ă  l’hĂŽpital et non sur le quai du mĂ©tro. Et Franck s’arrĂȘte net, rigole, satisfait de sa performance. Alors, t’as flippĂ© ? Mais si tu fais le fou Franck c’est donc que tu ne l’es pas. Si tu simules la bĂȘte c’est que tu es homme. Il me semble Ă  cet instant que tu feins autant la folie que la raison. Que tu sais exactement oĂč tu te tiens, et tu es le seul Ă  le savoir, peut-ĂȘtre ni d’un bord, ni de l’autre, ni dĂ©ment ni sage, quand moi j’ai le vertige, je ne sais plus rien. Je crois que tu m’as eue Franck. Je crois aussi que je comprends mieux. Quand je demande au psychiatre pourquoi les visages des fous sont si expressifs, si contrastĂ©s, si grimaçants et inquiĂ©tants parfois, pourquoi les muscles faciaux, le muscle abaisseur de la lĂšvre infĂ©rieure et le muscle Ă©lĂ©vateur de l’angle de la bouche se contractent si puissamment, il juge ma question naĂŻve. Parfois, dans la rue, je croise ces regards noirs, accusateurs, ces pupilles fixes, ces sourires crispĂ©s ou ironiques, je perçois les spasmes, les nerfs sous la peau Ă©lectrique, je vois la pĂąleur de la colĂšre et je songe aux tempĂȘtes crĂąniennes, Ă  la souffrance tapie sous l’os frontal, je pense Ă  tout ce qui sourd Ă  l’intĂ©rieur, quand le mĂ©decin Ă©voque tout ce qui s’abat depuis l’extĂ©rieur. Car la maladie, ou la folie – comment choisir le bon terme ? – la maladie ou la folie dĂ©truit toutes les protections, tous les filtres, tous les remparts qui tiennent le monde Ă  distance, en respect, qui instaurent entre nos corps et la rĂ©alitĂ© une sorte de zone tampon, de pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© et de pudeur – quelques centimĂštres peuvent suffire, une brassĂ©e d’air, un souffle. Le fou c’est celui qui se prend le rĂ©el en pleine gueule, la plus petite parcelle de matiĂšre fond sur lui comme une mĂ©tĂ©orite en feu, une goutte de pluie est d’acide, une poussiĂšre est poison, un coup d’Ɠil un coup de poignard. Rien ne le protĂšge, tout fait violence, les traits se dĂ©forment sous l’impulsion d’une parole anodine ; le monde, les autres, les couleurs et les mouvements viennent s’imprimer directement au fer rouge sur le plan Ă  vif de son visage. Sans dĂ©fense toujours, sans capacitĂ© de refoulement souvent, ça sort, ça jaillit, ça Ă©ructe, ça dit la vĂ©ritĂ© toute nue mĂȘme quand il s’agit d’affabulations, ça ne trie pas, ça ne sĂ©pare pas le bon grain de l’ivraie, c’est Ă  prendre ou Ă  laisser, cette hyper-expressivitĂ©, cette augmentation de tout, ce bouleversement perpĂ©tuel. Le mĂ©decin m’explique que les psychotiques sont comme marquĂ©s en continu par des micro-traumatismes. La moindre lumiĂšre brĂ»le leurs yeux, le moindre crĂ©pitement sonore dĂ©chire leurs tympans, c’est un fracas phĂ©nomĂ©nal dans leurs tĂȘtes poreuses. Tout ce qui advient et entre dans leur champ de perception est vĂ©cu comme une commotion, une meurtrissure – une cuillĂšre qui tombe, un enfant qui hoquĂšte, peut-ĂȘtre cette mouche qui se pose contre un mur. Certains disent de Franck et de tous les autres qu’ils perdent le rĂ©el, qu’ils perdent le contact, quand c’est l’inverse. Il y a plutĂŽt excĂšs de rĂ©el, ils en crĂšvent de ce rĂ©el trop proche, trop fort, trop grand, qui leur colle aux basques et au cerveau. À l’hĂŽpital gĂ©nĂ©ral on dit malade, patient, on dit diabĂ©tique, on dit cancer, hernie, fracture, hĂ©patite – les mots sont stabilisĂ©s. À l’hĂŽpital psychiatrique on dit aussi malade, patient, mais Ă©galement psychotique, bipolaire, schizophrĂšne, dĂ©pressif, et les mots ne sont pas si stabilisĂ©s, ils restent rĂ©vocables. Les mots sont parfois comme les corps, sous contrainte, et leur signification flanche au grĂ© des Ă©poques, la symptomatologie Ă©volue, les pathologies sont sociales, la psychiatrie est plus que toute autre discipline mĂ©dicale, interprĂ©tative, hypothĂ©tique. Nommer est une tĂąche ardue, ici plus qu’ailleurs. Et il s’agit d’ĂȘtre vigilant puisque nommer c’est ferrer, classifier, sĂ©dimenter. Et puis il y a ce mot fou. On le prononce, on ne le prononce pas. on est d’accord, pas d’accord avec ces trois lettres. C’est le mot commun, c’est le mot qui vient, c’est le mot tendre ou effrayant, c’est le mot qui en contient mille autres, qui agrĂšge tant de sentiments – amour, pitiĂ©, crainte, soupçon. Un de ces mots encombrants, si lourd qu’il tombe de la bouche, dĂ©borde les limites du cerveau, un de ces mots difficiles Ă  pratiquer, comme homme, comme monde. Un mot trou noir, un mot vortex. Franck, fou, ça te dit quoi comme mot ? Est-ce ainsi qu’on te dĂ©signe ? Est-ce ainsi que tu te prĂ©sentes ? On pourrait dire aussi malade mental, insensĂ©, dingue, dĂ©ment, furieux, schizo, tarĂ©, asocial. Non, fou c’est mieux, j’aime bien fou, ça ne me vexe pas, c’est le mot le moins violent, c’est amical, c’est plus lĂ©ger je trouve, moins dramatique, et surtout c’est le mĂȘme mot pour tout le monde. On est tous fous ici, pas de distinction entre les schizos et les grands mĂ©lancoliques, tous embarquĂ©s dans la mĂȘme galĂšre, avec la bizarrerie et la souffrance en partage ; ça ne me plaĂźt pas que les mĂ©decins nous collent sur leur grand tableau, dans leur classeur Ă  pathologies mentales. Une aide-soignante lui avait dit, Frank tu es fou comme un lapin, il avait rĂ©pondu c’est vous qui ĂȘtes fous comme des bourdons, et avait pris l’aide-soignante dans ses bras, qui s’était dĂ©gagĂ©e avec prĂ©caution. Je pense au lapin fluo de l’artiste Eduardo Kac. Son ADN avait Ă©tĂ© mĂȘlĂ© Ă  la protĂ©ine fluorescente de la mĂ©duse, et l’animal mutant brillait dans l’obscuritĂ©, d’une lumiĂšre verdĂątre inquiĂ©tante. C’est vrai que Franck Ă©claire dans le noir, d’une lueur Ă©trange ; Franck, lui aussi, est augmentĂ©, d’un dĂ©lire et de diverses manipulations chimiques. Franck s’était emportĂ© contre le mĂ©decin qui, le premier, avait posĂ© un diagnostic, l’avait dĂ©signĂ© comme schizophrĂšne plutĂŽt que fou. Il avait eu le sentiment qu’on prenait le pouvoir sur sa vie, ce pouvoir de la science raisonneuse sur une existence fuyante, la confiscation d’une expĂ©rience radicale et singuliĂšre, l’élucidation Ă  marche forcĂ©e – une lampe braquĂ©e sur un visage fermĂ©, rĂ©calcitrant, et ses noirs lacs intĂ©rieurs. Franck veut rester incomprĂ©hensible, c’est tout ce qui lui reste. AprĂšs 40 ans d’exercice Ă  l’hĂŽpital, un mĂ©decin m’avait prĂ©venue en psychiatrie, il faut se mĂ©fier du mot donc », et de toutes les conjonctions de coordination en gĂ©nĂ©ral, des conclusions hĂątives, et mĂȘme des raisonnements courants. Se mĂ©fier de donc », de car », de mais ». Prenons par exemple cette phrase il est prostrĂ©, mutique, donc il va mal, il est triste. Peut-ĂȘtre qu’il va mieux en rĂ©alitĂ©. Peut-ĂȘtre que, eu Ă©gard Ă  son Ă©tat antĂ©rieur d’agitation, de fiĂšvre, de logorrhĂ©e, il y a du mieux, il y a du progrĂšs, il y a un apaisement. Il n’y a pas de donc qui tienne Ă  l’hĂŽpital psychiatrique. On ne peut pas compter sur les causes et les effets. Prenons par exemple cette discussion de couloir entre deux infirmiĂšres comment tu veux faire un polytechnicien avec quelqu’un qui s’est fait violer par son pĂšre ? Oh tu sais, il y en a qui sont traumatisĂ©s Ă  vie par trois fois rien, une insulte dans le mĂ©tro, et d’autres qui se remettent des pires drames, leur pĂšre a assassinĂ© leur mĂšre puis s’est tirĂ© une balle dans la tĂȘte, et ça va plutĂŽt pas mal. Franck dĂ©borde de phrases, qu’il consigne chaque matin sur le mur des mots », un tableau blanc Ă  la disposition des patients. On y lit ici bien souvent on entend parler le silence » ; et aussi les mots ont une consonance vibratoire digne du Big Bang » ; et encore le temps n’est qu’une porte, la vie qu’une fenĂȘtre, je reviendrai ». Franck est bavard, il parle comme on pratique des saignĂ©es, faire sortir et s’écouler tout ce qui bloque, les stases toxiques, remettre en mouvement le verbe mal oxygĂ©nĂ©, qui ne circule plus. Parler le libĂšre, recrĂ©e de l’espace Ă  l’intĂ©rieur de Franck. Mais parfois les mots ne sont pas les siens, les voix viennent d’ailleurs, elles roulent dans sa tĂȘte ou agacent son tympan, des hallucinations auditives, des mots pleins de frayeur. Un jour Franck a eu si peur de ces voix Ă©trangĂšres qu’il s’est cachĂ© dans le faux plafond de sa chambre, comme le hĂ©risson, on l’a cherchĂ© une heure, deux heures, il est restĂ© tapi dans le noir, contorsionnĂ© entre les fils Ă©lectriques et les poutrelles mĂ©talliques, puis le plafond a cĂ©dĂ©, Franck est retombĂ© lourdement sur son lit, et sur ses pattes. Le mĂ©decin lui a demandĂ© si les voix parlaient dans son cerveau ou dans son oreille, et m’apprend que les hallucinations auditives n’ont pas que des effets dĂ©lĂ©tĂšres, qu’elles sont aussi comme des compagnons, qu’elles viennent combler des vides, des solitudes, et mĂȘme si elles rĂ©veillent d’insupportables angoisses, elles incarnent des prĂ©sences, occupent les places vacantes, Ă©clairent des gouffres. Il ajoute que le dĂ©lire est comme un rempart de l’individu contre son propre effondrement. Quand le sol se dĂ©robe, les voix forment un Ă©tayage, peut-ĂȘtre prĂ©caire mais qui, Ă  cet instant, prĂ©vient la chute fatale. Alors, quand d’autres sont dĂ©sespĂ©rĂ©ment mutiques, plus de mots, parfois plus de bouches, Ă©dentĂ©s, lĂšvres englouties, Franck parle, et ça parle en Franck, les mots entrent et sortent, les mots l’assaillent, s’installent, le colonisent, il les recrache, c’est une bataille sans fin, les mots tourbillonnent, au dedans et au dehors. Il parle et ça parle en lui, mais ce que Franck supporte le moins c’est d’ĂȘtre parlĂ©, parlĂ© par les autres. Franck entend des mots abscons qui sont censĂ©s le concerner, les mots des mĂ©decins, leur funeste sabir, et il n’aime pas ça. Il entend incurie, apragmatisme, clinophilie, catatonie, dissociation, stĂ©rĂ©otypie, subagitation. Il entend des noms de mĂ©dicaments et ça ne lui dit rien qui vaille clozapine, loxapac, solian, rispĂ©ridone. Ces noms le blessent, parfois davantage que les voix malĂ©fiques qui viennent le visiter. Franck refuse d’ĂȘtre cette somme de mots qui ne lui appartiennent pas et dont le sens lui Ă©chappe. Il refuse d’ĂȘtre interprĂ©tĂ©, d’ĂȘtre traduit dans une autre langue, le dialecte psychiatrique, il abhorre ce lexique mĂ©dical qui code sans mĂ©nagement le moindre de ses Ă©noncĂ©s ; ça ne lui va pas qu’on lui fasse dire autre chose que ce qu’il dit, ça ne lui va pas que les mots aient des sens Ă  double fond, ça ne lui va pas qu’il y ait un en-deçà du langage, et que les mots soient des symptĂŽmes. Il sent comme de la suspicion dans l’air. Quand Franck dit au psychiatre je suis la viande et vous ĂȘtes le couteau, il n’y a pour lui rien Ă  interprĂ©ter, rien Ă  commenter, rien Ă  traduire. Il est la viande, le mĂ©decin est le couteau, c’est un fait, un gros bloc de rĂ©el, lourd et dur comme de la pierre, impossible Ă  dĂ©placer, plantĂ© lĂ  pour l’éternitĂ©. Qu’est-ce que vous voulez dire ? Si j’avais voulu dire j’aurais dit. Parfois Franck perd patience ; les mĂ©decins aussi. Et quand il raconte la vision qu’il a eue la nuit prĂ©cĂ©dente, il ne supporte pas que le psychiatre qualifie cette vision de rĂȘve, l’accuse d’avoir dormi et rĂȘvĂ© j’escaladais le mur du cimetiĂšre, c’était difficile, je m’écorchais les mains, les genoux, la pierre Ă©tait froide et glissante, mais je devais absolument passer de l’autre cĂŽtĂ© pour rejoindre le mont SinaĂŻ. J’arrive enfin en haut du mur et lĂ , Ă  la place du mont SinaĂŻ, je vois un immense centre Leclerc ! Vous imaginez la dĂ©ception ! Le mĂ©decin s’interdit de sourire, voudrait emmener la conversation ailleurs, sur la terre ferme monsieur, on avait Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de diminuer la dose de zolpidem au coucher. ArrĂȘtez avec vos mots en z », et surtout arrĂȘtez de m’appeler monsieur. Franck s’agace que les mĂ©decins s’adressent ainsi Ă  lui, monsieur prenez un siĂšge, monsieur prenez vos mĂ©dicaments, monsieur prenez sur vous, il y entend une distance – malvenue alors que Franck a remis sa vie entre leurs mains –, il y entend une certaine condescendance quand il est mal lunĂ©. Les infirmiers l’appellent par son prĂ©nom, Franck prĂ©fĂšre, c’est plus doux, il faut dire aussi qu’ils vivent ensemble, partagent leurs clopes et souvent se tiennent la main. Quand Franck veut la paix, quand il n’a plus la force de batailler, il fait semblant d’ĂȘtre d’accord avec le mĂ©decin, il adopte le point de vue de l’hĂŽpital, mais n’en pense pas moins, pense qu’on l’a dĂ©clarĂ© malade et qu’on a inventĂ© la psychiatrie pour l’empĂȘcher d’utiliser ses dons, pour briser ses facultĂ©s divinatoires, pour lui interdire de jeter des sorts et de dire la vĂ©ritĂ© aux hommes, pour Ă©touffer ses visions – tout ce qu’il voit, entend, sait, perçoit et qui reste inaccessible Ă  ce sinistre individu en blouse blanche. Dans ces moments-lĂ , il joue au bon patient, celui qui ne s’agite pas, qui ne crie pas, qui ne se fait pas remarquer, celui qui avale sans broncher, les repas, les mĂ©dicaments, les consignes, les soins, les autorisations, les recommandations et les menaces. Il ingĂšre docilement tout ce qui se prĂ©sente, mĂȘme la plaquette de chocolat noir que lui a apportĂ©e sa mĂšre alors qu’il n’aime que le chocolat au lait. Il avale, et se laisse avaler par l’hĂŽpital. Il obĂ©it. Il finit par obĂ©ir, car si Franck est enfermĂ© ici c’est qu’il a provoquĂ© un choc, dĂ©rangĂ© la marche du monde, c’est que quelqu’un, Ă  un moment, a Ă©tĂ© heurtĂ© par Franck, ses gestes ou ses paroles. Tous ceux qui sont ici, contre leur volontĂ©, ont brisĂ© un pacte, quelque chose s’est mal passĂ©, pour eux ou pour les autres, et on a considĂ©rĂ© qu’on ne pouvait pas laisser faire, que ça ne pouvait plus durer. On compte alors sur l’ordre de l’hĂŽpital pour rĂ©sorber le dĂ©sordre chez Franck. On compte sur l’internement pour rĂ©duire la part de violence dans toute folie. Mais on sait bien que rien n’est plus dur qu’un crĂąne, et que si le cerveau se mate, l’esprit, lui, s’échappe toujours. Ce matin, Franck est avachi sur une chaise, assommĂ© par les cachets, il bave, et sa tĂȘte lourde, comme guillotinĂ©e, nuque cassĂ©e, repose sur sa poitrine ; cette tĂȘte pĂšse une tonne, lestĂ©e de tout le poids des mĂ©dicaments et des ressassements, de ses pensĂ©es qui sont bien plus qu’une simple activitĂ© neuronale, plutĂŽt une coulĂ©e de plomb qui entraĂźne tout son corps vers l’avant. Plus loin, une femme s’est assoupie contre un radiateur, son corps contorsionnĂ©, ventousĂ© au radiateur dur et froid. Ici on dort assis ou debout autant que couchĂ©. Ici tout se fige dans la glace des neuroleptiques, de l’enfermement et de l’ennui. Le temps aussi est une banquise, Ă  moins qu’il ne soit de la mĂ©lasse, un truc qui colle et se distend. À force, ce n’est mĂȘme plus du temps, mais une masse informe qu’on voit glisser en apesanteur dans les couloirs, telle une crĂ©ature de Miyazaki. Les soignants tentent bien de le recrĂ©er artificiellement ce temps, avec des horaires, des rituels, des rendez-vous – heures des repas, des clopes, de l’ergothĂ©rapie, et mĂȘme une immense horloge derriĂšre une vitre incassable dans la chambre d’isolement –, mais cela ne suffit pas, le temps est mort, ne reste que cette durĂ©e poisseuse qui englue chaque mouvement. Je la sens Ă©paisse et tiĂšde dĂšs que je pousse la porte du service. Et c’est bien tout ce que je peux sentir, car la douleur de Franck, je ne la comprends pas, j’y accĂšde Ă  peine. Je ne dispose que de quelques gestes, la possibilitĂ© de lui faire un signe, amical, de lui adresser un salut, cela peut ĂȘtre une main furtive sur l’épaule, un mot. Rien de ce qu’il me demande n’est possible, n’est autorisĂ© – lui ouvrir la porte, lui acheter un sandwich grec au kebab de la place du marchĂ©, lui rapporter de l’encens –, il ne nous reste que des dĂ©tails, mais qui prennent ici une importance un rire, un regard, une patience, rapprocher un siĂšge, ramasser une cigarette, prĂ©venir qu’il y a une marche, un courant d’air, attention ta tĂȘte. Un geste, concret, matĂ©riel, une action, minuscule, pour que quelque chose existe enfin avec certitude dans cet espace imprĂ©cis, cotonneux, hypnotique. Franck supporte de plus en plus mal la vie dĂ©pouillĂ©e de la psychiatrie. Il me rendrait bien mon sourire contre un kebab sauce blanche harissa. Ici on ne cherche mĂȘme pas de faveurs, on n’espĂšre aucun gain, seulement de ne pas ĂȘtre davantage spoliĂ©, on parlemente pour conserver son portable, une bouteille de parfum, on voudrait une clĂ© Ă  l’armoire de sa chambre, on ne peut pas entendre que ces privations font partie du soin, on constate seulement que les objets les plus personnels sont confisquĂ©s, qu’il faut ĂŽter ce collier qui pourrait Ă©trangler alors qu’on saurait trĂšs bien comment se tuer s’il le fallait. Le Ă  soi ça n’existe presque plus. Les initiatives les plus banales sont anĂ©anties, tout ce qu’on accomplit sans mĂȘme y songer, ces infimes licences du quotidien – mettre du beurre salĂ© sur ses biscottes, monter au maximum le son de la radio sous la douche, allumer sa cigarette avec des allumettes plutĂŽt qu’un briquet et s’asseoir sur le rebord de la fenĂȘtre pour fumer. Le moindre petit plaisir est soumis Ă  autorisation. Alors on intrigue pour adoucir le quotidien, on met en place des stratĂ©gies de rĂ©sistance, d’accommodement du moins, un mensonge pour obtenir une pause clope supplĂ©mentaire, un vĂȘtement sciemment Ă©garĂ©, des caches dans les chambres des uns et des autres, des maux de ventre simulĂ©s, on nĂ©gocie, on tente de monter les soignants les uns contre les autres, pas dupes, en livrant des versions contradictoires, en surjouant ses Ă©tats d’ñme, et on fait un peu de troc avec les autres patients, des centimes d’euros, des appels tĂ©lĂ©phoniques et des canettes de coca. Chaque jour, se demander comment entraver l’exercice du pouvoir mĂ©dical, comment bafouer les rĂšgles, comment manifester son mĂ©contentement, comment contrarier la machine asilaire, chaque jour grignoter un morceau de libertĂ©, arracher un lambeau. Chaque jour, Franck cherche Ă  contester d’une maniĂšre ou d’une autre le dĂ©roulement de la journĂ©e, cherche de nouvelles tactiques – refuser de prendre ses mĂ©dicaments ne sert Ă  rien, la violence se retourne contre lui, s’enfuir est vain il est toujours rattrapĂ©, alors tout se joue dans les attitudes, les airs qu’on prend, les mines qu’on se compose, dans la maniĂšre, un infra-langage du corps qui envoie des signaux irritants. A l’hĂŽpital Franck n’a pas les moyens de s’opposer, de condamner, il ne peut qu’exprimer un peu de distance. Il y a le sourire insolent, les yeux au ciel, le silence butĂ©, le moindre effort, la mauvaise volontĂ©, un marmonnement hostile, des ricanements ironiques, un rot sonore, des soupirs d’agacement, toute une expression attĂ©nuĂ©e pour signifier sa dĂ©sapprobation, sans hausser le ton, sans s’emporter, sans faire de vagues, car il s’agit toujours d’éviter la punition ; ne pas rire trop fort Ă  la face du mĂ©decin qui pourrait l’interprĂ©ter comme un rire immotivĂ©, mĂ©canique, et donc symptomatique, quand ce rire est pour Franck de dĂ©fi, de provocation, voire de mĂ©pris. Mais parfois, dĂ©bordĂ© par la frustration et la colĂšre, il n’y tient plus, et c’est alors un poing frappĂ© sur la table au moment du repas. Quand Franck est au plus mal, totalement morcelĂ©, il se tape le front pour vĂ©rifier son intĂ©gritĂ© physique, enfile plusieurs couches de vĂȘtements, une cagoule, pour empĂȘcher son corps de s’éparpiller, il sent des insectes courir sous sa peau, son Ɠil plafonne, sa respiration siffle, il se racle la gorge, ce sont des signes annonciateurs, c’est qu’il va exploser. Dans la nuit on entendra Franck hululer. Les mĂȘmes phrases en boucle, une mĂ©lopĂ©e sous la lune en carton qu’il a scotchĂ©e au-dessus de son lit, il hulule d’une voix aiguĂ«, de longs gĂ©missements, le loup-garou s’est mĂ©tamorphosĂ© en chouette, les yeux rouges sont devenus jaunes, les poils noirs Ă©pais et drus des plumes neigeuses, Franck divague, en proie Ă  son cerveau, et ces errances, ces promenades nocturnes allĂšgent peut-ĂȘtre les angoisses. Franck divagant se dĂ©place, fait circuler l’air et son corps, les paysages dĂ©filent, il trace des pistes. Une chouette perchĂ©e sur l’armature mĂ©tallique du lit d’hĂŽpital, prĂ©sence merveilleuse et inquiĂ©tante dans la nuit psychiatrique, un rapace qui fait entendre sa plainte dans toutes les chambres, tous les couloirs du pavillon. Les hululements cessent avec le lever du jour, la lumiĂšre matinale redonne forme humaine Ă  Franck, les serres redeviennent des mains, lĂąchent le rebord froid du lit, il glisse Ă©puisĂ© sous la couverture, s’entortille dans les draps, somnole, bercĂ© par les bruits extĂ©rieurs, sirĂšnes lointaines, moteurs ralentis dans l’enceinte de l’hĂŽpital, et plus prĂšs les sons du pavillon qui s’éveille, tout ce que l’on entend du fond de son lit, ces tonalitĂ©s si caractĂ©ristiques de l’internement – des pas dans le couloir, l’incessant cliquetis des clĂ©s dans les serrures, les chariots de mĂ©nage des agents hospitaliers qui frottent, le rieur en rafales, le plaintif, le gueulard, celui qui cogne dans les portes, les radiateurs, les murs, et toute cette fureur, toute cette peine Ă©touffĂ©es, Ă  bas bruit, chuchotĂ©e parce qu’on est Ă  l’hĂŽpital et qu’à l’hĂŽpital on ne hausse pas la voix, on se contient, on se calme, on est lĂ  pour ça. À l’hĂŽpital les voix sont posĂ©es, sereines, la voix de la raison doit avoir le dernier mot. Pourtant, malgrĂ© ces bruits continus, une forme de silence rĂšgne dans les couloirs, comme un ralentissement, une dĂ©cĂ©lĂ©ration gĂ©nĂ©rale de la vie, les bouches s’ouvrent lentement, les mots se forment sur le palais, passent Ă  peine les lĂšvres engourdies, coulent sur les mentons, roulent au sol avant qu’on ait pu les intercepter. Petit Ă  petit, je me laisse contaminer par cette torpeur, et on sent mĂȘme parfois dans l’air comme une douceur, ouateuse, enveloppante. L’ambiance n’a pas toujours Ă©tĂ© aussi apathique Ă  l’hĂŽpital, et les patients aussi dociles. Avant la dĂ©couverte des neuroleptiques au dĂ©but des annĂ©es 50, ça hurlait du matin au soir, et puis on a inventĂ© de nouveaux mĂ©dicaments, rĂ©volutionnaires, on a fabriquĂ© du silence chimique, mis les neurones affolĂ©s sous cloche, et les fous, sĂ©datĂ©s, dĂ©connectĂ©s, domptĂ©s, se sont finalement tus. Aujourd’hui, ce silence est peut-ĂȘtre aussi insupportable et assourdissant que l’étaient les cris. Avant l’invention des neuroleptiques, Franck aurait sans doute hululĂ© chaque nuit, et plus sĂ»rement hurlĂ© Ă  la lune. On l’aurait soignĂ© avec du vitriol mĂ©langĂ© au quinquina, du camphre, du musc, de la teinture de digitale, de l’opium et du haschich, de la valĂ©riane mĂ©dicinale, on lui aurait cautĂ©risĂ© le crĂąne, on l’aurait enfermĂ© dans une citadelle, on lui aurait imposĂ© des cures de sommeil et la camisole de force, appliquĂ© un fer rouge sur la nuque, frictionnĂ© la tĂȘte prĂ©alablement rasĂ©e avec du vinaigre, on l’aurait saignĂ© pour le vider de ses humeurs sombres, on l’aurait fait dĂ©gorgĂ© jusqu’au malaise, on l’aurait purgĂ© Ă  coups de vomitifs, Ă©lectrocutĂ©, lobotomisĂ©, plongĂ© dans le coma en lui injectant de l’insuline. Pendant des siĂšcles on l’aurait soignĂ© avec de l’eau, l’eau qui purifie, assainit, lave des pĂ©chĂ©s, fait ruisseler les impuretĂ©s et le poison, refroidit les ardeurs, rĂ©conforte aussi. On lui aurait infligĂ© de violentes douches glacĂ©es pour le mater, lui couper le souffle, le rĂ©duire au silence, Ă©teindre le feu de son dĂ©lire et lui faire avouer sa folie. On l’aurait plongĂ© dans des bains chauds et apaisants pour soigner ses accĂšs de froide mĂ©lancolie, on y aurait ajoutĂ© des plantes pour le faire infuser des heures, pour hydrater et assouplir ses fibres nerveuses dessĂ©chĂ©es, devenues dures comme de la corne, pour ramollir sa volontĂ© furieuse, et il aurait ainsi macĂ©rĂ© jusqu’à ne plus sentir la pulpe de ses doigts. On lui aurait placĂ© un pain de glace sur la tĂȘte et les pieds dans une bassine d’eau brĂ»lante pour crĂ©er un choc thermique et remettre ses idĂ©es en ordre. Chaque jour on l’aurait mis Ă  nu pour le soigner, le consoler, l’humilier et le punir. Aujourd’hui Franck sort, on lui a trouvĂ© une place en appartement thĂ©rapeutique. Mais la plupart des infirmiers prĂ©disent son retour prochain. Franck dit qu’on le laisse partir car la folie n’est pas le nom de sa maladie mais celui de son malheur. Et malgrĂ© l’insistance bienveillante du mĂ©decin, il menace dĂ©jĂ  d’arrĂȘter son traitement une fois dehors – car quand j’arrĂȘte les mĂ©dicaments j’entends les Ăąmes. Franck n’aime pas les adieux, il ne fera pas le tour des patients et du personnel pour entendre les mĂȘmes paroles d’encouragement et les mĂȘmes mises en garde, pour recevoir les sourires dĂ©sespĂ©rĂ©s de ceux qui restent, il prĂ©fĂšre couper court. Le seul qu’il ira saluer, prendre dans ses bras, Ă  qui il offrira ses derniĂšres clopes, un de ses pendentifs chamaniques et un billet de 20 euros pliĂ© en 8, est un ancien boulanger, internĂ© suite a un accĂšs de furie. Il avait Ă©ventrĂ© tous les sacs de farine avec un poignard en accusant ses apprentis de vouloir l’empoisonner. AprĂšs avoir retrouvĂ© son calme, au bout de quelques jours de repos et de sĂ©dation, il avait justifiĂ© son dĂ©lire par la cuisson Ă  l’étouffĂ©e de ses neurones. Selon lui, Ă  force de se tenir depuis des annĂ©es la tĂȘte prĂšs du four Ă  pain, son cerveau avait fini par cuire Ă  l’intĂ©rieur du crĂąne. Tous les patients s’étaient moquĂ©s du boulanger, sauf Franck, qui sait que l’élĂ©ment feu dĂ©truit tout ce qui est corrompu. Avant de sortir, Franck a rĂ©cupĂ©rĂ© ses bijoux, ses anneaux de pirate, son bracelet dragon, sa gourmette, son collier d’ambre, ses croix, sa chaĂźne en argent, ses multiples pendentifs celtiques et sa bague tĂȘte de mort. Tout ce qui tenait le mauvais Ɠil Ă  distance et qui lui a Ă©tĂ© soustrait Ă  son arrivĂ©e. Quand je m’en offusque poliment, le psychiatre me rĂ©pond que Franck s’ouvrait la peau, de la cuisse, du mollet, du bras, et glissait les croix et les mĂ©dailles dans sa chair. Peut-ĂȘtre pour qu’on ne lui confisque pas. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce la seule maniĂšre de conserver ici quelque chose de personnel. Franck a remis lentement ses bijoux, une cĂ©rĂ©monie mĂ©ticuleuse, et on le sentait revivre, respirer mieux, tout son corps se redresser Ă  la faveur de ce rituel. Comme un guerrier qui rĂ©cupĂšre son armure, un sorcier qui retrouve ses amulettes protectrices. DĂ©sormais Franck tinte Ă  chaque pas, Ă  chaque mouvement, le cliquetis des colliers et des bracelets accompagne ses dĂ©placements dans le couloir de l’hĂŽpital, celui qui mĂšne Ă  la sortie ; et ce clapotis mĂ©tallique fait surgir une autre image, celle du fou du Moyen Âge, coiffĂ© d’un capuchon cousu de grelots, cette figure familiĂšre et puissante, qui carillonne librement dans les rues et Ă  la cour, s’annonce en faisant bourdonner ses clochettes, ce bouffon qui incarne la dĂ©raison du monde, dĂ©pouille l’humanitĂ© de son arrogance, et rĂ©vĂšle Ă  chacun sa pathĂ©tique vĂ©ritĂ©. À quoi tu penses Franck ? À mon cul et aux oiseaux. A la maison les lapins jouent beaucoup avec des rouleaux en carton de papier toilette ou de sopalin, des balles en matĂ©riau naturel et des balles distributrices de granulĂ©s. Depuis les fĂȘtes, mes lapins ont Ă©galement des jouets en plastique dur qui ont beaucoup de succĂšs balles, culbuto, timbales, hochets, jouets d’éveil. Ils jouent moins avec les tunnels qu’ils utilisent surtout pour se reposer, avec les paniers et cartons qu’ils grignotent principalement, mais que j’utilise parfois pour cacher de la nourriture et avec les doudous qui servent surtout de coussins pour dormir. Il y a autant de maniĂšres de jouer que de lapins Ă  la maison, mais il y a des constantes jeter les jouets en l’air en les prenant dans la gueule, les renverser, les faire rouler, les gratter, les pousser du museau, les secouer, sauter par-dessus, les ranger » dans un carton, un tunnel ou mĂȘme une gamelle puis les en sortir, les cogner contre un mur ou un meuble pour faire du bruit, etc. Il y a ceux qui jouent devant moi, ceux qui jouent avec moi j’apprends en ce moment Ă  DaphnĂ© Ă  me renvoyer avec le museau son grand jouet qui roule
 et ça marche trĂšs bien, ceux qui attendent que je sois sortie de la piĂšce pour jouer mais j’entends le bruit que fait leur jouet, ceux qui adorent piquer le jouet d’un autre lapin quand il joue avec, ceux qui s’énervent sur leur jouet qui ne va pas lĂ  oĂč ils le souhaitent, ceux qui ne sont intĂ©ressĂ©s par les jouets que lorsqu’il y a un tas de lapin qui est dĂ©jĂ  occupĂ© avec, ceux qui prĂ©fĂšrent jouer seuls, ceux qui ne cessent de faire des binkies quand ils sont avec leurs jouets, ceux qui semblent davantage ĂȘtre en mode explorateur Ă  leur contact et ceux qui utilisent leurs jouets pour passer leurs nerfs
 et enfin ceux qui n’utilisent quasiment jamais leurs jouets, prĂ©fĂ©rant les grignoter ou les ignorant simplement. Nous restons donc dans la thĂ©matique du jeu, mais la question est diffĂ©rente de celle que je vous avais prĂ©cĂ©demment proposĂ©e comment jouez-vous avec votre lapin? Et chez vous? Quels sont les jouets que prĂ©fĂšre utiliser votre lapin? Comment joue-t-il avec? Joue-t-il souvent avec? Joue-t-il avec ses jouets avec les autres lapins ou avec les autres animaux que vous avez chez vous ou simplement en solo? Utilisez-vous ses jouets quand vous vous amusez avec lui? Votre lapin joue-t-il avec les jouets des autres animaux qui sont chez vous? A vous la parole! Et un grand merci d’avance pour votre contribution 🙂

mon lapin court partout comme un fou