Cliquez ici >>> ☔ célèbre théâtre russe réputé pour son ballet

LesBallets russes sont une célèbre compagnie d'opéra et de ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev, avec les meilleurs éléments du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.Dès 1909, la compagnie entame une tournée internationale et, en 1911, Diaghilev coupe les ponts avec le Ballet impérial.La compagnie devient une troupe privée, indépendante, qui se fixe à Monte Réputéepour être l’une des partitions les plus délicates pour les réminiscences enrichiront son ballet Roméo et Juliette. La Gavotte qui suit se retrouvera également dans le premier acte du ballet. Enfin, le finale évoque quelque chant populaire russe, pimenté d’accents inattendus. POUR L’ANECDOTE Prokofiev acheva sa partition le 10 septembre 1917. Quelques jours plus tard Néeen Russie, elle est réputée comme étant une danseuse étoile infatigable. L’une des plus grandes danseuses étoiles de tous les temps, elle est entrée au Bolchoï à seulement 18 ans. Elle y est restée près de cinquante ans. Vite remarquée pour son talent, Maïa Plissetskaïa séduit le public grâce à la longueur de ses sauts et la fluidité de ses bras. Peuaprès la mort de Stanislavski, Nemirovich-Danchenko prit en charge toutes les troupes (Vsevolod Meyerhold invité par Stanislavsky à travailler pour son théâtre, a été arrêté en 1939, et aucun autre metteur en scène ne pouvait prouver son égalité avec Nemirovich-Danchenko). Ensuite, le théâtre a reçu son nom actuel. undanseur du Bolchoï décède sur scène dans un accident Un danseur du Bolchoï, un des ballets russe les plus réputé, a été écrasé par une rampe tombée du plafond lors Site De Rencontre Gratuit En Suisse Romande. De Carmen à Mélisande, mais en passant également par Antonia, Olympia et Giuletta, Lakmé, Manon, Angélique et Louise, toutes ces héroïnes d’opéras sont nées à Paris, à l’Opéra Comique. Et pour célébrer le troisième centenaire de son existence, le dit Opéra Comique, outre une imposante exposition de costumes au Centre national du Costume de scène, à Moulins*, dévoile à Paris, au Petit Palais, quelques trésors, ou touchants ou fascinants, liés à ces ouvrages lyriques éclos Salle Favart avant de faire la conquête du monde. Des trésors aujourd’hui dispersés dans les collections nationales ou les collections particulières dont on les a exhumés. Carmen et la mort de Bizet En face de l’exposition Velazquez au Grand Palais qui voit s’amasser chaque jour des foules considérables, l’exposition du Petit Palais "De Carmen à Mélisande, drames à l’Opéra Comique" a quelque chose de délicieusement confidentiel. Trop confidentiel d’ailleurs, car toutes les héroïnes des ouvrages qu’on y célèbre sont fameuses dans tout l’univers, à commencer par Carmen dont l’opéra qui porte son nom est toujours réputé être le plus représenté de par le suite après la publicité Pour Carmen justement, par qui commence l’exposition, on découvre le fameux portrait de la cantatrice Célestine Galli-Marié peinte par Lucien Doucet dans le costume avec lequel elle créa l’opéra de Bizet, un portrait qui d’habitude trône au Musée de l’Opéra de Paris. On voit aussi, chose émouvante, un uniforme de soldat porté au moment de la création de "Carmen" en 1875. Un uniforme que vit Bizet de ses yeux et qui fut porté par l’un des choristes d’alors, interprétant le rôle de l’un des camarades de Don José. Et il y a plus touchant encore la partition de "Carmen" rédigée par le compositeur ; cette note inscrite sur le registre de l’Opéra Comique relatant la mort de Bizet à Bougival dans la nuit du 2 au 3 juin 1875 ; et ces souvenirs de Galli-Marié qui eut la prescience de la fin prématurée du compositeur, à 36 ans, au moment où, dans le tragique trio des cartes du IIIe acte, elle chantait la veille même "la carte impitoyable répètera la mort". Sabine Hartl et Olaf-Daniel Meyer / Citadelles et Mazenod Exotisme, naturalisme, symbolisme... Suit la création des "Contes d’Hoffmann", autre chef d’œuvre, mais d’Offenbach, celui-ci, Offenbach qui mourut lui, avant d’avoir achevé son unique opéra. Avec la partition encore écrite de sa main, des photographies dépoque ou des maquettes de costumes. De salle en salle, on passe à "Lakmé" et au triomphe de l’exotisme à l’Opéra ; à l’évocation de "Pelléas et Mélisande" dans une débauche de documents et de tableaux symbolistes, avec en cadeau filmé une scène irrésistible où l’on voit Michel Fau et Jérôme Deschamps singer les deux héros de Debussy lors du gala du Tricentenaire de l’Opéra Comique à l’automne dernier. Entretemps, on aura découvert un opéra sombré dans l’oubli, mais inspiré par un roman d’Emile Zola "Le Rêve" d’Alfred Bruneau, dont tous les costumes furent acquis dans le grand magasin "Au Bon Marché" au nom du naturalisme et dont l’héroïne se nomme Angélique, rôle créé par Cécile Simonnet le 18 juin 1891..La suite après la publicité L’incendie Avec ces belles aux destins tragiques, c’est aussi l’existence, l’histoire de l’Opéra Comique qui est évoquée. Ce salon lyrique fait pour tout Paris et que tout Paris utilisait comme lieu de rencontres entre familles bourgeoises les familles aristocratiques avaient l’Opéra ou leurs salons du Faubourg Saint-Germain ou de la Chaussée dAntin, afin d’y mettre en œuvre cette grande affaire que sont les mariages entre héritiers. C’est aussi à la fin de la seconde Salle Favart qu’est consacrée une salle. A cet incendie terrible qui fit périr plus de 200 personnes, en blessa gravement tant d’autres et qu’immortalise un monument élevé au cimetière du Père Lachaise. C’était le 25 mai 1887 durant une représentation de "Mignon" d’Ambroise Thomas. Ambroise Thomas dont Debussy, cruel, disait avec humour "Il y a la bonne musique, il y a la mauvaise. Et puis il y a celle d’Ambroise Thomas". On inaugurera la troisième Salle Favart, la splendide et chaleureuse salle que l’on connaît aujourd’hui, le 7 décembre 1898. Elle est contemporaine du Petit Palais et édifiée avec le même sens théâtral. Dans un coin du magnifique foyer, on a même représenté la Tour Eiffel parmi les mille allégories de la musique et les scènes tirées de drames lyriques ou de ballets. C’est là , dans cette nouvelle salle, que seront créés "Le Rêve", "Louise" de Gustave Charpentier, le 2 février 1900. Et enfin "Pelléas et Mélisande", le 30 avril 1902. Raphaël de Gubernatis La suite après la publicité Exposition "De Carmen à Mélisande, drames à l’Opéra Comique". Jusqu’au 28 juin. Musée du Petit Palais ; 01 5343 40 00. Un très beau et très savant catalogue, richement illustré, a été édité à l’occasion "De Carmen à Mélisande, drames à l Opéra Comique". 160 pages. 35 euros * "L’Opéra Comique et ses trésors". Jusqu’au 6 septembre 2015. Centre national du Costume de scène, à Moulins ; 04 70 20 76 20. Que diriez-vous de passer une nuit à l'opéra ? Non, nous ne parlons pas du film des Marx Brothers... nous voulons vous inviter à vivre l'opéra réellement, près de la scène. Nous vous proposons de vous mettre sur votre trente et un, car cette courte promenade vous donnera l'occasion de découvrir des théâtre historiques de toute l'Europe, d'assister à des représentations d'opéras célèbres, de pièces de théâtre contemporaines et, parfois, à des concerts de stars de la pop. Remontons le temps pour passer en revue les théâtres les plus célèbres d'Europe. Le rideau se lève… 1583 Teatro Español de Madrid S'agit-il du plus ancien théâtre d'Europe ? Si l'on prend en compte les premières représentations organisées dans ce lieu, l'ancien Corral de Comedias del Príncipe, c'est bien possible. Dans le quartier madrilène des lettres comme il se doit, une statue de García Lorca dirige son regard vers le Teatro Español, le lieu de référence des arts de la scène dans la capitale. Un arrêt obligé pour les amateurs des lettres et des planches. Depuis 1929, le théâtre possède le célèbre Ascenseur du roi », un ascenseur ancien exclusivement réservé au roi Alphonse XIII dont le seul arrêt était la loge du monarque. 1737 théâtre San Carlo de Naples Avançons de 150 ans pour entrer dans le théâtre San Carlo, à Naples. Il s'agit de l'opéra le plus ancien du monde en activité. Ce magnifique bâtiment s'élève encore aujourd'hui sur l'un des lieux les plus importants de la cité, la Piazza del Plebiscito, à deux pas du port de la ville. Il aurait servi de modèle pour les théâtres construits par la suite. Si vous voulez découvrir les coulisses et l'histoire du théâtre, vous pouvez suivre des visites guidées à un prix très intéressant. Vous pourrez vous promener dans l'orchestre et visiter les loges les plus luxueuses. 1778 Scala de Milan Du théâtre le plus ancien au plus célèbre la Scala de Milan. Si vous êtes un passionné d'opéra ou simplement désireux d'en savoir plus, nous vous recommandons de visiter Milan pendant la saison théâtrale, qui commence généralement à la fin de l'année. Le théâtre est l'un des emblèmes de Milan et de nombreux touristes s'y rendent uniquement pour prendre la photo indispensable. Tous les ans, le 7 décembre, jour de la San Ambrogio patron de Milan, la saison d'opéra commence. Chaque année, sans faute, le glamour et la haute bourgeoisie milanaise se donnent rendez-vous devant la Scala. 1847 Liceo de Barcelone Le théâtre le plus célèbre de Barcelone se trouve sur les Ramblas, le lieu le plus emblématique de la ville. Inauguré en 1847 et rouvert en 1999 après l'incendie de 1994, le Liceo a su ouvrir ses portes à tous les publics et on peut facilement y assister aujourd'hui à des représentations théâtrales, des opéras et même des concerts de pop et de rock. La scène fait partie intégrante d'une structure de plus de 100 mères de haut... Ainsi, le Liceo peut accueillir deux grands opéras avec leurs montages théâtraux respectifs. 1856 théâtre Bolchoï C'est vers le milieu du XIXe siècle que le théâtre Bolchoï a ouvert ses portes. Il s'agit du théâtre le plus important et le plus célèbre de Russie ce n'est pas un hasard si en russe, Bolchoï » signifie Grand théâtre ». Totalement rénové en 2011, le théâtre est aussi une compagnie de danse, de théâtre et d'opéra. Son aspect extérieur est le même qu'il y a presque deux siècles et il est un lieu incontournable pour tous les visiteurs de Moscou. Le Lac des cygnes, probablement le ballet le plus célèbre de l'histoire, a été commandé par le Théâtre Bolchoï à ses débuts et y a été créé en 1877. 1871 Royal Albert Hall de Londres L'un des lieux emblématiques de Londres, le Royal Albert Hall, ne doit pas uniquement sa renommée à une programmation riche et variée, mais aussi à son architecture singulière. Pourtant, si vous voulez visiter le théâtre le plus charismatique de la ville, il faut vous rendre au Shakespeare’s Globe, près de la Tamise, le théâtre dans lequel Shakespeare présentait ses œuvres. C'est vrai que ce n'est pas l'original, mais il conserve l'espace et la forme que le théâtre avait naguère. La liste des stars qui se sont produites sur la scène du Royal Albert Hall est sans fin. Les Beatles y ont joué en 1963. De plus, ils citent ce théâtre mythique dans leur chanson A day in the life ». 1897 Teatro Massimo à Palerme C'est vers la fin du XIXe siècle qu'un imposant théâtre néoclassique est inauguré dans le sud de l'Italie, et le cinéma allait contribuer à en faire un lieu mythique le Teatro Massimo de Palerme, sur les escaliers duquel a été filmée la célèbre scène finale du Parrain III », en 1990. Outre cette note cinéphile, n'oublions pas qu'il s'agit du troisième théâtre d'Europe par ses dimensions et qu'il se trouve dans un lieu privilégié du centre de Palerme, à côté de la place Giuseppe Verdi. Depuis sa réouverture en 1997, il est possible de suivre des visites guidées pour découvrir le théâtre. Sa terrasse, ouverte au public, offre des vues uniques sur la ville. 1962 Opéra Garnier de Paris Reconnaissons-le, nous avons triché. L'Opéra Garnier, l'un des bâtiments les plus réputés de la capitale française, a été inauguré en 1875, mais nous avons choisi 1962 parce que cette année-là Marc Chagall a achevé les dessins qui en décorent le plafond. Une explosion de couleurs dans une atmosphère sobre et classique. Le plafond peint par l'artiste russe inclut, entre autres références, un hommage à cinq compositeurs Mozart, Wagner, Moussorgski, Berlioz et Ravel. 2008 opéra d'Oslo Le dernier bâtiment dont nous parlerons est aussi le plus récent, le plus moderne et le plus singulier de tous ceux qui figurent dans cette liste l'Opéra d'Oslo, une sorte de cube blanc situé à l'extrémité du fjord d'Oslo a été inauguré en 2008. L'ouvrage évoque un iceberg et grâce à sa singulière structure en marbre, il semble immergé dans les eaux de la ville. L'Opéra est si profondément en accord avec son environnement qu'il y plonge littéralement la scène principale se trouve à 16 mètres sous le niveau de la mer. La Veronal © Albert Pons © Anna Fàbrega © Anna Fàbrega © Albert Pons © Alfred Mauve Retour au sommet de Marcos Morau, l’âme dansante de La Veronal. Sonoma est un télescopage saisissant entre tradition et modernité. Un ballet pour le 21e siècle. Chaillot a tissé des liens serrés avec Marcos Morau et son art protéiforme. Sa danse se gorge d’images et de mots, inventant un langage corporel à nul autre pareil. Les récompenses tombent, les commandes affluent, faisant du chorégraphe de La Veronal un des plus en vue de la scène européenne. Sonoma devrait, une fois de plus, affoler nos pupilles. Marcos Morau embrasse ici l’histoire de l’art, de Pablo Picasso à Luis Buñuel, ose l’hommage distancié aux Ballets russes, emporte sa troupe de danseurs dans des contrées nouvelles. Vague de corps virtuose, ensembles chorégraphiés au cordeau, travail sur le rythme tout est empreint d’une folle énergie. Le chorégraphe revisite les processions de son Espagne natale comme le sacré des corps. De son inventivité, doublée d’un goût pour les tableaux vivants, résulte une transe à la beauté léchée, peut-être la plus belle de son répertoire. Un spectacle magistral. Soma » en grec signifie corps », sonum » en latin son ». Sonoma, ballet-monde, est riche de ces racines. Philippe Noisette Distribution / Crédits Direction artistique Marcos Morau Chorégraphie Marcos Morau en collaboration avec les interprètes Texte El Conde de Torrefiel, La Tristura et Carmina S. Belda Conseil dramaturgique Roberto Fratini Répétition Estela Merlos, Alba Barral Travail vocal Mònica Almirall, Maria Pardo Scénographie Bernat Jansà, David Pascual Lumière Bernat Jansà Effets spéciaux David Pascual Son Juan Cristóbal Saavedra Costumes Silvia Delagneau Couture Ma Carmen Soriano Chapeaux Nina Pawlowski Masques Juan Serrano Construction du géant Martí Doy Accessoires Mirko Zeni Production Juan Manuel Gil Galindo, Cristina Goñi Adot Avec Lorena Nogal, Marina Rodríguez, Sau-Ching Wong, Ariadna Montfort, Núria Navarra, Àngela Boix, Laia Duran, Anna Hierro, Alba Barral, Julia Cambra Production La Veronal Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Tanz im August / HAU Hebbel am Ufer, Grec 2020 Festival de Barcelone – Institut de Cultura Ajuntament de Barcelona, Oriente Occidente Dance Festival Rovereto, Italie, Théâtre de Fribourg, Centro de Cultura Contemporánea Conde-Duque Madrid, Mercat de les Flors Barcelone, Temporada Alta Salt, Espagne, Hessisches Staatsballett Darmstadt, Allemagne dans le cadre de Tanzplattform Rhein-Main Francfort, Sadler’s Wells Londres Avec le soutien de Graner – Fàbriques de Creació Barcelone, Teatre L’Artesà El Prat de Llobregat, Inaem Ministère de la Culture et du Sport d’Espagne et ICEC Département de la culture de Catalogne Spectacle bénéficiaire du projet de coopération transfrontalière Pyrenart, dans le cadre du Programme Interreg V-A Espagne-France-Andorre POCTEFA 2014-2020 – Fonds européen de développement régional Feder Tarifs B Pass liberté Détenteur du Pass liberté coût du Pass 30€ 27 € Détenteur du Pass liberté jeune coût du Pass 10€* 12 € Accompagnateur de 28 ans et + 27 € Accompagnateur - de 28 ans 12 € * Je suis détenteur du Pass liberté jeune si mon accompagnateur a lui aussi moins de 28 ans, sa place est offerte grâce au mécénat de la Caisse d’Épargne Île-de-France, dans la limite des places disponibles. Tout public Bénéficiaire de minima sociaux 8 € Situation de handicap sensoriel* 23 € Groupe à partir de 10 personnes 25 € Groupe scolaire sur temps scolaire un accompagnateur gratuit pour 15 élèves 6 € *Sur les représentations en collaboration avec Accès Culture et les représentations des jours d’ateliers adaptés Difficile de dresser une liste restreinte de dix peintres russes, quand on sait combien ont une importance significative dans l’art européen. Nous aurions pu citer Boris Koustodiev, Isaac Levitan ou encore Ivan Chichkine, qui ont largement leur place aux côtés des artistes que nous vous présentons ici. 1. Ilia Répine Les Bateliers de la Volga, Ilia Répine La Russie sur une toile, c’est lui. Ilia Répine est sans doute le plus grand peintre russe qui ait existé. Élève de Kramskoï, il s’est d’abord fait connaître en signant des scènes historiques avant de s’attaquer aux portraits des grands noms de son époque. Léon Tolstoï et Ivan Tourguéniev, Garchine et Moussorgski, Kerenski ou Tretiakov… tous sont passés dans son atelier. Il est devenu célèbre avec des scènes telles que les Bateliers de la Volga ou la Procession religieuse dans la province de Koursk. Ce peintre réaliste, qui a passé les trente dernières années de sa vie dans sa demeure en Finlande, a formé des génies comme Serov, Koustodiev et Koulikov. 2. Andrei Roublev Transfiguration, Andreï Roublev Moine moscovite du 15e siècle, Andrei Roublev était peintre d’icônes. On ne sait presque rien de sa vie, d’autant que l’art était à l’époque synonyme d’artisanat au service de la religion. Disciple et acolyte de Théophane le Grec, Roublev aurait eu les yeux crevés à la fin de sa vie pour avoir osé signer le tableau La Trinité, ce qui était défendu aux moines. Il a apporté une touche slave à la tradition byzantine. Son nom a ressurgi dans les mémoires lors du biopic d’Andreï Tarkovski en 1969. 3. Vassily Kandinsky Courbe dominante, Vassily Kandinsky Pionnier de l’art abstrait, Vassily Kandinsky a bouleversé la peinture dans la première moitié du 20e siècle. Comme la plupart des artistes russes de l’époque, il décide de s’épanouir en Europe Allemagne puis France. Attiré progressivement vers l’abstraction, influencé par l’évolution de la musique, il retourne en Russie pour peaufiner son style entre 1914 et 1921. Dans l’école de Bauhaus en Allemagne il développe son idée d’intégrer la géométrie et les couleurs dégradées dans la peinture, créant un nouveau style et révolutionnant l’art. 4. Ivan Kramskoï L’Inconnue, Ivan Kramskoï Maître d’Ilia Répine, le peintre Ivan Kramskoï 1837-1887 a lui aussi gravé son nom dans l’histoire de la peinture russe. Fondateur du mouvement artistique des Ambulants, il était particulièrement marqué par les idées démocrates de son temps et le romantisme de Karl Brioullov. Son gagne-pain est, comme sera celui de son élève, une série de portraits d’hommes célèbres Tolstoï, Chichkine, Tretiakov… Peignant aussi des inconnus, dont la célèbre Inconnue », il adopte un style très expressif. 5. Léon Bakst Shéhérazade, Léon Bakst Particulièrement connu en France, le peintre russe Léon Bakst est né à Hrodna, une ville de l’Empire russe actuellement située en Biélorussie. Talentueux dès son plus jeune âge, il fonde avec Serge Diaghilev et Alexandre Benois le mouvement Mir Ikutssva. Sa renommée s’accroit pendant la Révolution puisqu’il illustre des journaux militants. Son travail avec les Ballets russes, pour lesquels il imagine des costumes, lui vaut une notoriété importante à Paris. C’est lui qui conçoit les costumes de L’oiseau de feu ou encore Shéhérazade. 6. Karl Brioullov Le dernier jour de Pompéi, Karl Brioullov Le Grand Karl » est un peintre du courant romantique très influencé par l’école italienne. Né dans une famille française son nom de famille était Brulleau, il a véritablement éclos lors de son arrivée à Rome. Créateur de génie de scènes historiques, célèbre dans toute l’Europe pour son tableau Le dernier jour de Pompéi, il reçoit les éloges de Pouchkine et Gogol. Accueilli en héros lors de son retour en Russie, il est le premier peintre à faire connaître son pays au niveau international. 7. Valentin Serov Portrait d’Ida Rubinstein, Valentin Serov Peintre de cour » par excellence, Valentin Serov est connu pour ses nombreux portraits Nikolaï Rimski-Korsakov, Ida Rubinstein, Serge Diaghilev, Nikolaï Leskov, mais surtout les personnages de la famille impériale. Inspiré au début de sa carrière par le réalisme d’Ilia Répine, maître en la matière, Serov faisait aussi partie du mouvement artistique Mir Ikutssva. 8. Marc Chagall La place du marché de Vitebsk, Marc Chagall Moishe Chagalov, francisé Marc Chagall quand il s’installe à Paris en 1910, est un peintre surréaliste fortement influencé par ses origines juives. Actif pendant la Révolution russe, où il dirige une école d’art dans la ville de Vitebsk, il revient en France après quelques déboires. Proche des artistes tels que Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire et Ambroise Vollard, il doit cependant fuir l’Europe en 1941 pour éviter d’être raflé. Il passe quelques années aux Etats-Unis avant de revenir en France. 9. Nathalie Gontcharova Le cycliste, Nathalie Gontcharova Rare femme dans un milieu dominé par les hommes, Nathalie Gontcharova a beaucoup apporté à la peinture russe du 20e siècle. Proche des mouvements non-figuratifs, elle fréquente Michel Larionov, Vassily Kandinsky et le Mir Ikutssva. Décoratrice de théâtre, elle collabore notamment avec les Ballets russes de Serge Diaghilev et Ida Rubinstein. Puisant son inspiration dans les images populaires, religieuses voire commerciales qu’elle voit en Russie, elle crée avec Larionov le néo-primitivisme. Sa célébrité fait surface après-guerre, lors de rétrospectives accordées à d’autres artistes. 10. Alexeï Savrassov Potager au printemps, Alexeï Savrassov Il aurait dû devenir marchand comme son père, mais a suivi des cours de peinture. Alexeï Savrassov est resté connu pour ses paysages du golfe baltique et sa proximité avec les peintres Ambulants tels que Kramskoï. Son œuvre, immense, laisse de lui une magnifique trace dans l’art russe, même si Savrassov n’a pas pu en profiter, puisqu’il termina sa vie dans un hospice de pauvres, alcoolique et souffreteux.

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